Dans un monde désemparé qui aurait besoin de nouvelles recettes, le Forum de Davos qui en est un grand pourvoyeur est reporté au début de l’année prochaine, à dieu ne plaise ! Panacée par défaut, le port du masque « compense » officiellement l’absence de respect des règles de distanciation, les « zones rouges » s’étendent, ainsi que les restrictions de circulation entre pays européens. Mais il ne s’agit pas que de cela. En fait de deuxième vague, c’est celle des licenciements qui s’annonce irrésistiblement, expliquant plus que toute autre crainte la montée de « l’épargne de précaution » qui prend le pas sur toutes les autres. L’économie s’essouffle et rien n’y fait, le fond n’a pas encore été touché tandis que les premiers versements du fonds de résilience et de relance vont se faire attendre.
Aux États-Unis, la Fed est attendue comme le Messie devant la paralysie du Congrès. Toutes les banques centrales sont à la recherche de nouvelles mesures de politique monétaire répondant aux attentes immédiates des investisseurs tout en définissant une stratégie pour les dix prochaines années. La BCE étudierait des moyens de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, les gouvernements ayant des préoccupations plus urgentes. De son côté, la banque d’Angleterre (BoE) soupèse le pour et le contre de l’adoption de taux négatifs à laquelle la Fed se refuse obstinément. Une question émerge, les banques centrales auraient-elles épuisé les bienfaits de leurs mesures non-conventionnelles ?
Dans quoi la Fed peut-elle s’engager ? Trois options sont disponibles : placer les taux directeurs en territoire négatif, contrôler la courbe des taux, et cibler autrement l’inflation. La première semble exclue et on va voir pourquoi, la seconde est déjà discrètement pratiquée, la dernière semble illusoire. Et pourtant, la Fed va devoir aller de l’avant !
Les interrogations à propos des annonces de Jerome Powell ont masqué une révélation. En vertu du droit à l’information (Freedom of Information Act), la Fed de New York a dû se résoudre à dévoiler son actionnariat, dont elle se refusait jusqu’à présent à donner la composition. On savait seulement que 70 banques américaines détenaient son capital, mais on ignorait qu’il était concentré presque aux trois quarts dans les mains de deux mégabanques, Citigroup (42,8%) et JP Morgan (29,5%). Or, la Fed de New York a comme mission centrale de mettre en œuvre la politique monétaire de la Fed, dont elle est le bras armé sur les marchés financiers, de surveiller et réglementer les institutions financières, et de contribuer à maintenir les systèmes de paiement américains. Être juge et partie ne peut pas trouver plus fidèle illustration !
Quoi qu’il en soit, il faudrait faire preuve d’innovation. Raison pour laquelle émerge l’idée d’émettre des titres de dette à maturité de 50 ou de 100 ans afin de différer l’explosion de la bombe à retardement, sur le modèle qui avait si bien réussi dans les années 2010 à de grandes entreprises comme Disney, IBM, Ford et Coca-Cola notamment… Après tout, dans un monde de connivences, il faut se serrer les coudes !
Bonjour François,
Je crois qu’il faudrait aller plus loin dans cette idée de connivence. Je découvre qu’au fond la FED n’est qu’une administration et la FED de NY un opérateur. Mais c’est difficile à comprendre si juridiquement l’opérateur est indépendant. Quelle est l’architecture organisationnelle exacte? Où trouver l’information?
Autre question: la FED de NY apparait comme « duopole coordonné » ( City Group et JP Morgan), coordonnant une grande partie du système financier. Quel est le poids du capital de ces 2 acteurs dans le total du bilan de le FED ? Maintenant peut-on dire que les achats sans contrepartie d’actifs pourris par la Banque centrale ont une influence sur les capitaux propres donc sur la valeur du capital détenu par le duopole? Ou bien cette question bêtement comptable n’a t-elle aucun sens au niveau où nous nous plaçons? Autre question: la connivence n’est -elle pas aussi autour de la monnaie entre la puissance du politique (celle des USA) et celle de la finance heureuse d’être assise sur une matière première qui la dépasse? ( On peut aussi bricoler sur les bicoins mais ces monnaies nouvelles sont des châteaux de sable et donc…il faut du solide).
Beaucoup de questions pas toujours très claires mais pour lesquelles tu pourrais peut-être apporter des réponses. Grand merci.
Bonjour Jean-Claude,
Connivence n’était en effet qu’une entrée en matière. Le poids des deux banques dans l’organe exécutif de la Fed illustre l’architecture du pouvoir. Les torchons et les serviettes sont mélangées, les régulateurs sont les régulés. L’indépendance des banques centrales est une histoire pour les enfants. Les complotistes à la Bilderberg sont dépassés ! Une autre image de l’architecture du système financier est fournie par le poids des grandes banques, et maintenant des fonds d’investissement, au capital des sociétés transnationales. Les grands centres de décision sont très concentrés. Oublions les problématiques juridiques et comptables qui ne sont là pour éclairer !
Lorsque la corruption fait système et que le corpus de lois n’est plus qu’un village Potemkine auquel plus personne ne croit, il est aisé de prédire que ce fonctionnement mafieux ne pourra bientôt plus se maintenir qu’au travers de gouvernements fascistes (au sens commun du terme).
Et c’est d’autant plus vrai que tout véritable changement de cap étant par nature impossible, on ne réforme pas la Mafia, le changement/basculement climatique va injecter de plus en plus de chaos dans le système financiaro-économique et accentuer son raidissement.
Salut les Mousquetaires,
L’argent tient l’argent, le pouvoir le pouvoir, tout cela est vieux comme le Monde, et ce n’est pas quelques Révolutions qui vont changer ça d’ici tôt. Au mieux, elles ne font que changer les bénéficiaires ! Ceci étant dit, je suis bien d’accord avec Roberto Boulant, ça pue de plus en plus les régimes forts oligarchiques ce truc, qui s’appuieront sur une grosse classe aisée/moyenne mondiale.
Pendant ce temps là, comme d’habitude, en bas ça va dérouiller.
Je suis désolé de ne pas avoir les moyens de changer le cours des choses malheureusement et d’assister (du bon côté) à ce qui se passe. Est-ce que continuer à décrire et décoder tout ça a encore un sens ?
Tous les gens sérieux savent que l’on ne peut rien faire contre le capitalisme.
Heureusement le monde est rempli d’imbéciles ! 😉
Le monde est remplis d’imbéciles, inclus le blog François Leclerc.
Que vous arrivent-ils les camarades ?
Un petit coup de mou ?
Mais puisque le capitalisme a eu un début, il ne peux pas ne pas avoir une fin.
Attendez un peu que cette très laxiste politique monétaire amène la faim, et vous verrez si tout sur terre n’a pas un début et une fin !
Bon d’accord, je me suis montré trop elliptique : il fallait lire que le monde est rempli d’imbéciles qui vont détruire le capitalisme car ils ignorent qu’il est indestructible.
De toutes les manières, cette planète est trop petite pour contenir à la fois la vie humaine et le capitalisme. Il va falloir choisir.
Il va falloir choisir Roberto ? Mouais camarade.
Et si ils avaient déjà fait le choix ? Disons en fait qu’il n’y avait pas le choix, plus le choix, depuis le début, genre alea jacta est il y a longtemps…
A ce sujet, la Fable des abeilles de B.Mandeville éclaire bien la partie je trouve : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fable_des_abeilles
Eh bien si nous n’avons plus le choix, il faut se résigner à la guerre mondiale et à la lutte pour la survie autour du dernier point d’eau qui sont la conséquence logique d’un monde devenant impropre à la vie humaine et animale sous les effets du basculement climatique.
Et en attendant cette grande guerre mondiale d’extermination, il va falloir apprendre à baisser la tête et à marcher au pas, la dictature, la violence d’État, étant le seul moyen de tenir les gueux dans un monde qui se paupérise à vitesse grand V.
Il parait tout de même plus raisonnable, plus facile et moins douloureux, d’établir la démocratie en chassant par la force les mafieux qui nous gouvernent.
La nouveauté, me semble-t-il, est que pour la première fois dans l’histoire humaine, la soumission n’offre plus la possibilité de survivre à quatre pattes mais uniquement la certitude de mourir dans une longue agonie.
Salut Roberto, Salut Eninel,
Oui, la réalité objective, malgré mon impérieux désir de voir advenir un monde apaisé et fraternel, devient de plus en plus inquiétante.
« Il parait tout de même plus raisonnable, plus facile et moins douloureux, d’établir la démocratie en chassant par la force les mafieux qui nous gouvernent. »
Deux petites questions :
1) Avec quelle(s) force(s) (qui, comment ?) tu chasses les mafieux ?
2) Quels gages donne la démocratie en terme de raison et simplicité ?
@ Eninel,
Dis donc, ça discute dur dur entre camarade. Déjà sur 2022 ?
1- Effectivement, les mafieux ne laisseront jamais le pouvoir sans y être contraints. Ce qui pose la question de la violence maitrisée, afin de ne pas basculer dans la guerre civile d’où émergeront à tout coup les plus extrémistes. En rappelant tout d’abord que nous vivons dans une société hyperviolente, celle où les médias des milliardaires hurlent à la mort quand une vitrine est cassée sur les Champs-Élysées mais ne pipent mot sur les millions de vies brisées par le chômage et la précarité laborieuse. Casser une vitre est de la violence sauvage, éborgner un paisible manifestant de la violence légitime et réduire les gens à la misère, une des lois de la Nature.
Comment faire ? manifester ? Très utile pour créer un esprit de cohésion sociale et lutter contre la solitude et la désintégration du collectif voulues par les néolibéraux, mais politiquement totalement inutile dans le cadre de la « démocratie » représentative. Faire grève ? Seule une poignée le peut désormais, la majorité des travailleurs étant réduits à s’accrocher désespérément à un travail précaire qu’ils peuvent perdre à tout instant, ce qui signifie pour eux la mort sociale. Et voter consiste bien sûr à apposer un verni de légitimité sur les laquais présélectionnés par l’argent.
Ces évidences posées, il ressort clairement que le pouvoir de l’argent est totalement inexpugnable dans le cadre de la « représentativité » où les professionnels de la profession sont ses exécutants. Les politiciens sont donc le centre de gravité de l’ennemi, de l’Argent.
Une solution qui ne mettra pas le pays à feu et à sang ni ne précipitera l’effondrement de l’économie, qu’il faut tout de même préserver a minima, pour pouvoir vivre (enfin survivre pour une fraction de plus en plus importante), est une campagne massive de boycott des présidentielles. Prôner l’abstention, la grève du vote, afin que la marionnette élue ait la légitimité d’un dictateur biélorusse. De toutes les manières, la prochaine marionnette présidentielle ne pourra appliquer qu’une politique du Tina de plus en plus extrémiste. Alors autant qu’elle le fasse sans la légitimité que lui confère le vote en « démocratie » représentative.
Cette campagne de boycott devra réclamer la mise en place immédiate d’États généraux et la tenue d’une Constituante pour enfin mettre en place la démocratie. Et de pouvoir du peuple il ne peut y avoir, que si les représentants obéissent à la volonté des citoyens et peuvent être démis de leur fonction à tout instant.
2- En termes de raison la démocratie offre un avantage incommensurable, celui de diluer le poison du pouvoir. Prends le meilleur des hommes, un mélange de Jésus-Christ, Bouddha et Captain America, donne-lui les pleins pouvoirs et reviens quelques temps plus tard. À tous les coups tu retrouveras une créature à faire passer Hitler pour un hippie fumeur de joints.
En termes de simplicité, pas difficile de faire mieux que le néolibéralisme qui comme toutes les mafias à besoins de cacher ses activités derrière un impénétrable rideau de complexité (que plus personne ne maitrise d’ailleurs).
En termes d’efficacité, je ne vois pas d’autres méthodes susceptibles de fonctionner. Comment dénoncer les accords commerciaux écocidaires, détruire le pouvoir politique des transnationales, rétablir un impôt équitable, se débarrasser de la haute fonction publique gangrénée par la corruption, pardon le pantouflage, sans appuyer le pouvoir politique sur l’entièreté de la volonté populaire ? C’est-à-dire sur la démocratie.
De toutes les manières je ne vois pas comment nous pourrions faire pire que la poignée d’abrutis qui nous conduit à l’extinction.
Salut Roberto,
Je n’avais pas répondu à tes dernières précisions car je ne savais pas trop quoi en penser de ta préconisation :
« Une solution (…) est une campagne massive de boycott des présidentielles »
« Cette campagne de boycott devra réclamer la mise en place immédiate d’États généraux et la tenue d’une Constituante pour enfin mettre en place la démocratie. »
Peut-être que mon avis t’indiffère, mais tu y crois vraiment à ça ? Certes, l’abstention augmente de manière mécanique par lassitude, mais sans aucune forme de pré-organisation, qui de « constitué » prône le boycott ? Qui de « constitué » peut réclamer des Etats généraux et une Constituante ? A quel outil penses-tu pour aboutir sinon ? Les réseaux sociaux auto constitué qui se fédère sur le sujet massivement ?
J’ai bien peur que cela n’arrive jamais.
Bonsoir CloClo,
Bien sûr que ça peut marcher. L’idée consiste –via les réseaux sociaux- à prôner l’abstention afin d’inverser l’image de ce qui est déjà, et de loin !, le premier parti de France. En le faisant passer du statut qui lui est donné par les chiens de garde, celui d’une masse informe d’aquoibonistes et de je-m’en-foutistes, bref de mauvais citoyens, à celui d’hommes et de femmes proactifs qui exigent la démocratie et qui rejette le simulacre de la « représentativité ».
De toutes les manières comme tu le dis justement, l’abstention croît mécaniquement et proportionnellement aux ravages du néolibéralisme. Alors autant en faire quelque chose en accompagnant et amplifiant le mouvement. J’aime bien la métaphore photons vs abstentionnistes. Dans les deux cas, s’ils ne sont pas en phase, ils ne font qu’éclairer mais en n’exerçant qu’une ridicule pression radiative. Par contre, une fois unis et marchant dans la même direction, photons et abstentionnistes peuvent se transformer en rayon laser capable de découper le socle de la « représentativité », ce fin verni de légitimité apposé sur la volonté de l’Argent.
Je pense que si le centre de gravité des marionnettistes, celui qui permet de faire voter les lois et signer accords commerciaux et traités politiques, sont les laquais politiciens professionnels, le centre de gravité de ces derniers se trouve dans leur légitimité. C’est de celle-ci qu’un appel à boycotter les élections pourrait les priver définitivement.
Suivre l’hashtag #Etatsgénérauxtoutdesuite (par exemple) est sans risque et ne nécessite aucun effort particulier.
Pas de risque de perdre son salaire, son emploi, un œil ou une main et si l’abstention progresse fortement, la possibilité de la revendiquer dès le soir de l’élection comme la preuve d’un rejet massif et de l’illégitimité de la nouvelle marionnette présidentielle.
Bonsoir Roberto,
J’ai bien compris que tu espères, comptes, sur les réseaux sociaux, afin de cristalliser cette abstention en un véritable outils de destruction du système représentatif vérolé.
Ca rejoint un peu l’idée que je me fais de la Révolution sociétale encours amenée par l’internet, le WEB, comme la diffusion en son temps de l’écriture et de l’imprimerie toute proportion gardée, car ici, c’est à la puissance 10.
Le Roi est nu, dirait-on. Comme si les yeux des gens se décillaient, et le décor apparaissait enfin, avec, ses ficelles, ses costumes, son maquillage. Tout est de broc et simulacre, un peu comme quand tu éclaires une boîte de nuit à la fin pour le nettoyage (j’ai d’autre image que toi question lumière on dirait !).
Oui, simplement et pour reprendre sur la diffusion de la « connaissance » dans le passé, les résultats n’ont toujours été probants, et je dirais même que le niveau de massacre atteint un niveau assez effarant depuis lors malgré ça, sans discontinuer, les guerres sont dévastatrices et touchent majoritairement les civils, partout.
Alors est-ce que de se « réveil » sortira une société pacifiée organisée et démocratique ? Je n’en sais fichtre rien. Il est tout aussi malheureusement probable que ce jaillissement attendu et souhaité soit capté par des forces maléfiques dont l’activité première soit la reproduction de cette mafia du pouvoir et de l’argent. Je pense aux délires des Poutine, des Erdogan, des Trump, des Jinping, qui n’ont rien à envier au délires oligarchiques propres sur eux et tout aussi consanguin des Macron et Cie. Bref, pas glop, pas glop.
Bref, la foule anonyme qui se lève, est-elle sorti de l’enfance de l’Humanité ? Après tout pourquoi pas, si plusieurs, toi, moi même je peux le projeter !
« La nouveauté, me semble-t-il, est que pour la première fois dans l’histoire humaine, la soumission n’offre plus la possibilité de survivre à quatre pattes mais uniquement la certitude de mourir dans une longue agonie. »
Ça c’est classe !
Sur le forum des marxistes révolutionnaires, on pense un peu la même chose :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t4168p50-besancenot-president
« …Comme tu le dis si bien camarade Barnum : « …tous sont des candidats de la défense des intérêts de la bourgeoisie !… », ton parti politique y compris, sinon comment expliquer qu’il soit : « … beaucoup trop modéré dans ses exigences et reste trop souvent sur le terrain du constat et de la seule dénonciation … » ???
Des partis comme le NPA LO POI et POID, au niveau de leurs directions, sont des partis ouvriers qui à leur place dans la lutte des classes, défendent objectivement la bourgeoisie, ce qui ne veut pas dire qu’il faille les confondre avec les PS PCF encore moins avec EELV et LFI.
Ces partis sont le maillon le plus faible dans le dispositif bourgeois de la V république. Se réclamant plus ou moins du trotskysme, pour exister et recruter, ils doivent systématiquement faire de l’agitation plus ou moins virulente autour du programme de transition.
Notre activité doit porter sur cette contradiction dialectique: La base du NPA LO POI et POID pousse, les directions freinent.
La critique que tu fais de cet argument que tu me prêtes selon lequel les directions PCF et PS défendent une alliance avec les radicaux de gauche, les gaulliste de gauche et maintenant aussi les écologistes, est fort opportun.
A l’université du PS nous pouvons observer que Olivier Faure et François Hollande prêchent pour une » union de la gauche », même si ils ne sont pas d’accord sur qui entre un social-traître et un écolo aussi traître doit incarner cette union.
Pour les mettre d’accord, il faut pousser nos directions ouvrières » trotskystes », à s’unir pour qu’ensemble, ils puissent répondre que ce n’est pas aux directions de la gauche à imposer un champion, c’est à l’électorat de gauche de l’élire à travers l’organisation d’une primaire comme en 2017.
François Hollande avoue ce matin son dégoût d’une primaire parce que selon lui une primaire divise.
Ce n’est pas la primaire à gauche en 2017 qui a divisé et fait perdre la gauche, ce sont ceux comme lui, qui n’en n’ont pas respecté le principe démocratique fondamentale.
Hollande ne veut pas entendre parler de primaire ?
Pardi, chat échaudé craint l’eau froide !!! … »