À bord des navires de sauvetage des ONG Sea-Eye et Sea-Watch, 49 réfugiés secourus avant Noël continuent de subir une mer très agitée les rendant tous malades. Malte n’a accordé que le droit de s’abriter près de ses côtés, et non pas de les débarquer, et un accord européen n’a toujours pas été trouvé afin de les accueillir.
Rien n’y a fait, y compris « l’appel pressant aux dirigeants européens afin qu’ils fassent preuve de solidarité concrète à leur égard » lancé par le Pape François dimanche dernier. Aux dernières nouvelles, et après pointage, seulement un petit quart des États-membres auraient donné leur accord pour accueillir les réfugiés, bloquant la situation. Une partie d’entre eux refuseraient de s’alimenter.
La disproportion est totale entre leur nombre et ce blocage, surtout si l’on compare avec le flux parvenant en Europe cette année par rapport aux années précédentes. Mais qu’importe quand on en fait une question de principe !