En ralentissant le rythme de la hausse de son principal taux directeur, Jerome Powell, le président de la Fed, cède-t-il aux injonctions de Donald Trump, en y mettant les formes ?
Le président américain voit avec le retour à un taux plus élevé un obstacle à la croissance économique, sur laquelle est fondée toute sa politique, tandis que la Fed défend la sienne faite d’un retour progressif à la normale, à condition de ne pas surprendre les investisseurs dont les montages financiers ne supporteraient pas une brutale hausse des taux.
Les dirigeants de la Fed annoncent donc vouloir faire preuve de plus de circonspection et, selon le Wall Street Journal, « sont de moins en moins sûrs du rythme auquel ils doivent agir et jusqu’où ils doivent aller, et ils veulent évaluer la réaction de l’économie aux mesures qu’ils ont déjà prises ». Cela ne semble pas être des paroles répondant à des pressions politiques, l’aplatissement de la courbe des taux annonçant une prochaine récession n’étant pas un indicateur que l’on peut négliger.
Entre une baisse spectaculaire de Wall Street jeudi dernier, suivie par les grandes places boursières dans le monde entier, et dès le lendemain son rebond, il y a de quoi s’interroger sur ce qui suscite de tels brusques mouvements boursiers. On pourrait trouver leur origine dans les péripéties des négociations commerciales avec la Chine. Ou bien dans un trop plein d’incertitudes rendant très nerveux les spéculateurs. Qui peut en effet prétendre maitriser la compréhension du monde en ces temps particulièrement troublés et ne pas s’affoler pour un oui ou pour un non ?
Donald Trump doit enregistrer un déficit commercial record, à l’opposé de ses prétentions. Les faits sont là : les exportations américaines baissent et les importations sont soutenues ; les achats de soja chinois ont chuté, pas les achats américains de l’aluminium malgré sa taxation, faute de capacités industrielles en mesure de répondre à la demande.
Jerome Powell continue de souligner que l’économie américaine s’accroît à un rythme soutenu mais veut en savoir plus. Il tempère l’enthousiasme autour de la hausse récente des salaires. « Même s’il y a eu des avancées récemment dans la croissance des salaires, les basses rémunérations ont augmenté très lentement ces dernières décennies », a-t-il relevé.
« Les bénéfices de la solide économie et de la santé du système financier n’ont pas touché tous les Américains », a-t-il ajouté, observant que « les statistiques tendent à masquer d’importantes disparités au niveau des revenus, des races et des zones géographiques ».
Toujours les inégalités.
Bonjour,
Le coup du robot est un peu minable
Salutations
Évidemment, je ne suis pas économiste et n’ai pas étudié l’économie… Alors qui pourra m’expliquer ?
Pour moi, une monnaie permet, à un instant » t », les échanges de produits et de services entre les membres d’une société.
Sans doute cela est-il plus subtil lorsqu’il s’agit d’anticiper des productions, à l’instant » t + x ». Mais qu’importe il s’agit dans les deux cas de créer la monnaie nécessaire. Pour moi, la question de savoir qui crée cette monnaie ne se pose pas : ce doit être l’État au nom de l’ensemble des personnes concernées par les échanges. Et ces personnes, par l’impôt, rémunèrent les travailleurs nécessaires à l’opération.
Ma question est donc la suivante : Avons-nous besoin que des investisseurs détenteurs d’un capital reçu en héritage par exemple ou bien résultat de prédations diverses s’immiscent dans le circuit en imposant à tous des rémunérations exorbitantes sans production de valeurs ?
Moi, je suis tenté de répondre que nous n’avons que faire des investisseurs, de ces nababs qui sont la cause principale des malheurs des hommes et de la détérioration considérable de leur environnement. Mais je ne suis pas économiste et n’ai pas suivi de cours d’économie.
Je serais très intéressé d’avoir votre avis ?