Coup d’arrêt à Alger

Le chef d’état-major de l’armée a apporté une fin de non-recevoir à la concrétisation des mesures préalables formulées par le panel de discussion. C’est non sur toute la ligne et augure fort mal de la suite. Qu’en sera-t-il demain de la promesse qu’il travaille en toute indépendance et comment peut-il être espéré que le hirak (mouvement) se reconnaisse dans ses travaux et conclusions ?

Il faudrait pour cela que les mesures d’apaisement soutenues par Abdelkader Bensalah, qui était jusqu’au 9 juillet président par intérim, connaissent au moins un commencement d’exécution. Cela prend le chemin contraire et met en évidence des lignes de conduite différentes au sein du système. L’avantage est cependant à Gaïd Salah, le chef d’état-major, du fait de sa main mise sur la hiérarchie de l’armée.

Elle exprime par sa voie son incapacité à évoluer, figée dans la défense inconditionnelle de ses privilèges et de son pouvoir. Quel sens a dans ces conditions un dialogue sous sa haute surveillance ?

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