Les analystes financiers ne sont décidément pas au bout de leur peine. « L’indice de la peur » qui mesure la volatilité sur les marchés financiers – le VIX – leur a déjà donné du fil à retorde cette année. Son interprétation classique veut qu’une trop grande fébrilité de sa part soit annonciatrice d’un gros pépin, et c’est au contraire le calme plat sur les marchés dont il témoignait qui devenait à leurs yeux suspect.
À quels saints se vouer ?
À la recherche d’indices fiables permettant d’établir sa politique monétaire, des économistes de la Banque d’Angleterre (BoE) reconnaissent sur leur blog qu’il est « crucial d’utiliser d’autres indicateurs que les chiffres de croissance officiels ».
La mise en cause de ces derniers n’est pas nouvelle, le taux de croissance étant l’indice le plus décrié. Elle traduit la profonde incertitude dans laquelle se trouvent les banquiers centraux qui les incite à une grande prudence que l’on ne peut ignorer. Mais rien ne va plus si les sauveurs en dernier ressort du système financier reconnaissent ne plus pouvoir évaluer la situation de … Lire la suite