Divisions et indécisions dans les hautes sphères, une routine

L’habitude était prise, les banques centrales allaient régler tout cela, mais cela n’a pas marché ! La Fed a eu beau baisser en éclaireur son taux principal, elle a donné un coup d’épée dans l’eau. Les Bourses ont continué à flancher et Donald Trump dont c’est le baromètre lui a demandé de le baisser encore. Cela renvoie à une inconnue : comment remédier à une rupture des chaînes d’approvisionnement ?

LE BREXIT, FENÊTRE D’OPPORTUNITÉ POUR LES BANQUES, par François Leclerc

Billet invité.

Pour les banques, le problème à résoudre est « celui de la faible rentabilité, pas celui de la solvabilité ». C’est ainsi que Mario Draghi, le président de la BCE, a hier placé au second plan la crise en cours du système bancaire italien, donnant au passage son onction à une solution faisant appel à des fonds publics, pour mettre l’accent sur une cause structurelle générale (il n’emploie pas le terme) de la faiblesse du système bancaire européen : la chute de sa rentabilité.

LE RAPPORT DE FORCE QUI SE CONSTRUIT, par François Leclerc

Billet invité.

Le nez rivé sur la Grèce, on en viendrait à négliger l’accentuation en janvier de la poussée déflationniste annoncée vendredi dernier par Eurostat. Ce n’est pas le cas de Vitor Constâncio, le vice-président de la BCE, qui la considère comme « très risquée ». Prenant le contre-pied de la politique d’austérité budgétaire européenne, il en a tiré samedi la conclusion suivante devant son auditoire de la Cambridge Union : la zone euro devait « élever la demande globale » pour échapper au risque du « piège de la dette ». Après avoir engagé un programme d’achat de titres … Lire la suite

LE PATAQUÈS EUROPÉEN (suite), par François Leclerc

Billet invité.

Est-il utile de revenir sur un plan Juncker d’investissement, soutenu « sur le principe » et du bout des doigts par Angela Merkel, et que le gouvernement français voudrait « améliorer ». Ces réactions toutes diplomatiques enregistrées, il est quasi-unanimement décrié. Que l’on considère la faiblesse de son montant, l’absence de fonds publics, ou son mécanisme d’appel à des fonds privés, il est peu crédible et il en va de même de ses résultats. Mais, il faut le concéder, ce plan ne fait qu’exprimer l’étroitesse des marges de manœuvre de ses concepteurs, que l’on connaissait déjà.

Vitor Constancio, … Lire la suite