L’envers du décor de la transition écologique

La transition écologique ne prend pas un bon départ en Europe. À nouveau on enregistre un grand écart entre les annonces et la réalité. Celui-ci n’est pas seulement dû au sauvetage dans l’urgence de l’industrie automobile et de sa production de véhicules thermiques, alors qu’il est établi que le transport est la première source d’émission de puissants gaz à effet de serre, devançant le chauffage résidentiel, les activités industrielles et les émanations de l’agriculture.

La pandémie a parfois bon dos

L’entrée en récession des États-Unis est maintenant officielle et les faibles oscillations de tel ou tel paramètre ne préludent pas à sa sortie prochaine. Les chiffres du chômage peuvent s’améliorer à la marge d’un mois sur l’autre mais ils restent hors normes, et la consommation, composante majeure du PIB, connait une baisse massive. Seule consolation, ces résultats sont moins mauvais que ceux que les analystes attendaient ! L’économie est sinistrée et Paul Krugman craint dans sa chronique du New York Times la venue d’une « grande récession ». Ses causes peuvent-elles seulement être trouvées dans l’ampleur de la pandémie qui … Lire la suite

Quand les arbitrages renvoient à qui décide

Le vocabulaire de la crise s’enrichit de jour en jour. La résilience s’était installée, l’arbitrage monte en puissance. Les traders n’en ont plus l’usage exclusif, car il n’est plus seulement financier. Un nouvel arbitrage s’est imposé aux gouvernements qui dosent comme ils le peuvent protection sanitaire et économique en apportant des réponses variables et évolutives, le contrôle de la situation leur échappant des mains.

Les jours avec et les jours sans

Par les sombres temps qui courent, le démantèlement de l’Union européenne ne se traduit pas par des demi-mesures. Beaucoup d’explications sont données à la victoire des conservateurs et à la débâcle travailliste qui accréditent la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais une d’importance est négligée : le visage néolibéral que l’Europe a obstinément présenté aux électeurs britanniques du Labour n’a pas contribué à la rendre attirante, d’où leur vote.