Les élections européennes qui se rapprochent sont pour les Français une sorte de répétition générale des présidentielles et de l’affrontement entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. On aurait espéré un autre enjeu.
C’est cette nuit que l’imprévisible Donald Trump devrait décider ou non de prolonger l’exemption de la taxation de l’acier et de l’aluminium européen. Et la date d’échéance de sa décision à propos de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran tombe le 12 mai prochain.
L’Europe s’enlise, et il n’y a que l’embarras du choix pour le mettre en évidence. Sur des modes très différents, cela transparait ces jours-ci en Allemagne, en Autriche, en Espagne et au Royaume-Uni. Les problèmes aux issues incertaines se multiplient.
« Les obstacles légaux et bureaucratiques à la surveillance doivent être levés », avait réclamé dans une tribune du Wall Street Journal de janvier 2016 Mike Pompeo, qui vient d’être appelé par Donald Trump à diriger la CIA. Partisan d’étoffer les programmes de surveillance électronique de la NSA, il écrivait alors : « Le Congrès devrait voter une loi rétablissant la collecte de toutes les métadonnées, afin de les combiner avec toutes les données financières ou de consommation publiquement disponibles pour constituer une base de données exhaustive ». Remarquons avant d’aller plus loin qu’un tel projet est déjà en phase de développement… en Chine.
La Haute Cour britannique a compliqué encore la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Accorder au Parlement la haute main sur le déclenchement d’un processus qui baigne déjà dans la confusion, comme elle a l’a statué, c’est prendre le risque d’en rallonger le calendrier de décision, et même de le faire capoter.
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