« Nous sommes dans une période de faiblesse persistante et d’incertitude généralisée », a reconnu Mario Draghi lors de son dernier point de presse. Mais le désarroi manifeste qui s’est emparé des banquiers centraux, qui tiennent cet ultime rempart dans lequel tous les espoirs sont placés quand cela tourne mal, ne fait pas recette dans une actualité très mouvementée.
À quels saints se vouer ?
À la recherche d’indices fiables permettant d’établir sa politique monétaire, des économistes de la Banque d’Angleterre (BoE) reconnaissent sur leur blog qu’il est « crucial d’utiliser d’autres indicateurs que les chiffres de croissance officiels ».
La mise en cause de ces derniers n’est pas nouvelle, le taux de croissance étant l’indice le plus décrié. Elle traduit la profonde incertitude dans laquelle se trouvent les banquiers centraux qui les incite à une grande prudence que l’on ne peut ignorer. Mais rien ne va plus si les sauveurs en dernier ressort du système financier reconnaissent ne plus pouvoir évaluer la situation de … Lire la suite