Les effets d’annonce et les mesures en trompe l’œil ne manquent pas par les temps qui courent. La transition écologique se prête particulièrement à l’exercice, mais cela ne s’arrête pas là. Gouverner c’est d’abord l’art d’enjoliver ses décisions afin de les présenter à son avantage. Il vaut mieux gratter un peu pour ramener les mesures annoncées à leur juste niveau.
« Green business », le doute se renforce
Les faux-semblants de la « neutralité carbone »
La révolution écologique était parait-il au cœur du récent Forum de Davos, à croire que l’intervention de Steven Mnuchin, l’ancien cadre de Goldman Sachs nommé secrétaire du Trésor américain, n’a pas été entendue. Écoutons-le : « il est impossible de modéliser les risques [climatiques] des 30 prochaines années avec certitude. Le monde a besoin d’un prix raisonnable de l’énergie au cours des 10 ou 20 prochaines années, sinon nous ne créerons pas d’emplois et nous ne créerons pas de croissance. » Le représentant de la première économie mondiale a douché ceux qui attendent une contribution américaine à cette révolution à … Lire la suite
La transition climatique, de la parole à l’acte
Il n’est plus question que de transition climatique, qui pourrait s’en plaindre ? La mobilisation semble générale, mais il va falloir passer de la parole à l’acte et même les observateurs les plus bienveillants s’interrogent.
L’hebdomadaire bien-pensant The Economist prend avec des pincettes les déclarations forcées du patron de BlackRock, Larry Fink, qui prétend « que nous sommes au bord d’une refonte fondamentale de la finance ». Le journal illustre ce que représentera son désinvestissement des actions et obligations des sociétés générant plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon : 0,1% du montant de … Lire la suite