Tandis que les banques européennes sont bichonnées par la BCE et les régulateurs tout en s’efforçant à la concentration pour se protéger et tenir leur rang au plan international, leurs consœurs nord-américaines affichent des résultats pharamineux. Elles traversent la crise sans dommages, comment cela est-il possible ?
Les mots sont d’un fragile recours
Démantèlement de la régulation financière
APRÈS LE CASINO, LA ROULETTE RUSSE ! par François Leclerc
LES GROS MALINS DE LA FINANCE, par François Leclerc
L'actualité de la crise : UN AVENIR TOUT TRACÉ, par François Leclerc
Billet invité.
Nous sommes donc entrés dans l’acte II. Dette publique et dette privées, ces deux facettes du même phénomène, sont en compétition pour chercher leur financement sur les marchés. Les Etats, les banques et institutions financières, ainsi que les grandes entreprises, sont entrés en concurrence, devant faire face à des besoins grandissants, l’ensemble menant inexorablement à une hausse du coût de l’argent, comme on l’observe déjà pour certains. Tel un goulot d’étranglement, le chemin de la délivrance se rétrécit au fur et à mesure que les emprunteurs s’avancent, obturant celui de la sortie de crise qu’ils s’attendent … Lire la suite
L'actualité de la crise : MIRACLES UN PEU SOLLICITÉS, par François Leclerc
Billet invité.
Nous en étions restés à l’épisode précédent : comment Goldman Sachs avait distribué une émission hors marché d’actions de 2,1 milliards de dollars de Facebook afin de se remplir les poches, d’en faire bénéficier au passage des clients privilégiés, et de faire grimper à 50 milliards de dollars la valorisation de son gros client. Donnant-donnant. Il n’avait pas fallu plus de cinq mois pour que celle-ci double de valeur, laissant un peu pantois les observateurs.
En un temps à nouveau record, moins d’un mois, un nouveau bond de la valorisation a depuis été enregistré et Facebook est valorisé … Lire la suite
L'actualité de la crise : LES ETATS-UNIS DANS UN CERCLE VICIEUX, par François Leclerc
Billet invité
La crise sera décidément longue. Non seulement parce que les énormes bulles financières qui ont déjà éclaté n’ont pas fini de se vider – tous les efforts convergeant pour retarder l’échéance, faute de mieux – mais également parce qu’elle génère de nouveaux dysfonctionnements qui l’alimentent en retour.
La nouvelle bombe à retardement des municipal bonds ou muni-bonds américains en donne une illustration. Hier placement sans risques pour riches rentiers ou fonds de pension, ce marché de 2.800 milliards de dollars est celui des obligations émises par les Etats, les villes, les comtés et les agences publiques locales pour … Lire la suite
SUSAN GEORGE ET PAUL JORION : QUE FAIRE ?
Ils ne s’étaient jamais rencontrés, c’est maintenant chose faite. Avant d’échanger leurs livres (1), se les dédicaçant réciproquement, ils ont parlé à bâtons rompus, à partir de l’actualité qui était ce jour-là le début du Forum de Davos, tentant ensuite de répondre aux questions : que faire, que proposer ? FL.
Susan George : Réglons leur sort à Davos et au G20 que personne n’a élu, ni l’un ni l’autre. Le G20 est né de la crise qui a fait trembler le monde. J’étais à Londres lors du premier, nous étions 35.000 à manifester ; la presse du lendemain, de … Lire la suite
L'actualité de la crise : UNE RÉGULATION EN FAILLITE, par François Leclerc
Billet invité.
Actualité du G20 oblige, il faut y revenir, mais est-il bien nécessaire de s’acharner à suivre les méandres des débats internationaux à propos de la régulation financière en gestation ? Etant donné, se dit-on, que les dispositions prises n’auraient pas pu empêcher la crise actuelle, et qu’elles pourront encore moins demain faire obstacle à la prochaine, qui prendra une autre forme et surprendra tout autant.
Le G20 va faire sonner faux les trompettes, en vue d’annoncer l’adoption d’une nouvelle régulation des banques (Bâle III), bien qu’elle soit encore arrêtée à mi-chemin, faute de dispositions anti-sytémiques que l’on ne … Lire la suite