Socialisme ou barbarie

Dans une semaine, nous saurons si l’objectif de dons est rempli ce mois-ci, ou s’il faut par réalisme le diminuer. Qu’est-ce qu’un objectif s’il ne peut plus être atteint ? Les soutiens sont là, réguliers et même opiniâtres, mais leur nombre s’émousse avec le temps. Le nombre des lecteurs – les visiteurs uniques – s’est stabilisé, mais il est en-dessous de 8.000 lecteurs mensuels et cela est insuffisant pour cet objectif.

Nos certitudes sont-elles un luxe ?

La crise est désormais globale. De financière, elle est successivement devenue économique, puis sociale et politique. Aujourd’hui, elle prend également les traits d’une guerre commerciale mondiale, comprenant des offensives sur le terrain monétaire.

Les interrogations se multiplient, les prévisions sont illusoires, une forte dynamique s’exerce. Et d’une certaine manière nous nous y sommes faits. La fin des idéologies n’avait-elle pas été prédite pour que ne soit conservée que celle qui défend les avantages acquis des nantis ?

LA BOÎTE À OUTILS DE PAUL JORION, par François Leclerc

jorion

Billet invité.

Si vous voulez faire une belle balade, n’hésitez pas à « penser tout haut l’économie avec Keynes » (*). Vous y croiserez au fil des pages des célébrités de la pensée économique : suivant les côtés de la route, Smith, Schumpeter, Walras ou Marx et Polanyi, et bien entendu John Maynard Keynes dont vous emprunterez les pas. Vous y rencontrerez décryptés « les mystères du taux d’intérêt », de l’énigmatique « préférence pour la liquidité » ou du « miracle de l’intérêt composé », sans oublier l’incontournable « euthanasie des rentiers » dont vous avez beaucoup entendu parler, … Lire la suite