Révision scabreuse du pacte de stabilité et de croissance

Les discussions s’enchaînent entre Européens, mais il est urgent d’attendre l’ouverture de la petite nouvelle, tant que le budget pluriannuel de la Commission et le plan de relance européen qui lui est attaché n’auront pas été approuvés par les parlements européen et nationaux. Le sujet n’est pas mince : comment faire évoluer le pacte de croissance et de stabilité régissant les déficits budgétaires, qui a été suspendu, ses dispositions n’étant plus applicables en raison des mesures réclamées par la pandémie ?

Malaise dans la civilisation

Il est frappant de constater que les tentatives de sortir avec des solutions hétérodoxes du piège de l’endettement qui se referme sont rejetées par certains sans qu’ils ne daignent énoncer d’alternative. L’émission de dette perpétuelle est particulièrement ciblée, sans doute parce qu’elle n’imposerait pas de remises en question majeures et que la formule a déjà été employée au sortir de la seconde guerre mondiale.

À QUI S’EN PRENDRE SI LES ROBOTS PRENNENT LE PAS ? par François Leclerc

Billet invité.

Tandis que la crème des économistes français défend sa science dans son univers académique étroit, la division des recherches, statistiques et affaires monétaires de la Fed alimente le débat sur le statut de la discipline en publiant une étude dont le titre annonce la couleur : « Jauger de l’incertitude des perspectives économiques en utilisant l’historique des erreurs de prévision ». À cette occasion, il est montré combien il peut être instructif de regarder de temps en temps en arrière.

L'actualité de la crise: difficile réveil à l'Est, par François Leclerc

Billet invité

DIFFICILE RÉVEIL A L’EST

Quelle mouche a bien pu piquer le gouvernement conservateur hongrois, qui vient de recevoir les foudres du FMI en retour sur le nez ? Pourquoi a-t-il donc décidé de lever sans crier gare une taxe d’un montant de 0,45% de l’actif net des banques, au prétexte de contribuer à combler le déficit public ? Un taux bien plus élevé que ce qui est prévu dans d’autres pays – et n’est pas encore appliqué – qui devrait permettre à la Hongrie de recueillir 650 millions d’euros de recettes annuelles, le tiers des profits bancaires déclarés.… Lire la suite