Manger ou être mangées, tel est le dilemme devant lequel, à les entendre, les grandes banques européennes seraient placées. Certes, elles ne font pas le poids devant les mastodontes américains qui font la loi sur les marchés, ni en terme de capitalisation boursière, ni de retour sur capitaux propres (ROE). Mais la concentration qu’elles voient comme recours en ces temps de vache maigre question rendement rencontre de gros obstacles. Question vocabulaire, elles préfèrent d’ailleurs parler de « consolidation » pour ne pas rebuter.
ESCAMOTÉ, L’ASSAINISSEMENT DES BANQUES EST TOUJOURS PRIORITAIRE, par François Leclerc
Billet invité.
Éclipsé par l’actualité politique, mais aussi par lassitude, le sujet lancinant parce qu’irrésolu des banques ne va pas tarder à réapparaître. Soit au chapitre des manipulations et tricheries, soit en raison de la nouvelle opération de communication de la BCE et de l’Autorité bancaire européenne, sur le thème « il n’y a rien à voir ! ». Mais les évolutions réglementaires les concernant vont également faire que l’on en reparle, quoique n’abordant toujours pas de front la problématique de leur assainissement, ce premier pas vers une véritable sortie de crise.
À l’initiative du vice-président de la FDIC (le fonds de … Lire la suite