Tout va s’éclaircir, le ministre français des Comptes publics, Olivier Dussopt, annonce que le gouvernement va créer un groupe de travail pour réfléchir aux pistes de rétablissement des finances publiques, après l’envol de la dette publique à près de 120% du PIB cette année, pulvérisant le plafond de 60% du traité de Maastricht dont les clauses sont suspendues (en attendant la suite).
Autre temps, autres mœurs
Les milliards valsent, mais seront-ils suffisants ? Ce qui était un doute devient une certitude, c’est non ! Il est enregistré que la BCE a repris la main, mais il va falloir la garder le temps passant. Les métaphores guerrières destinées à rassurer et assurer les faux-semblants sont de sortie. L’un parle de son « bouclier », l’autre de la « bombe » que représenterait l’activation du Mécanisme de stabilité européenne (MES), d’autres encore font état des « munitions illimitées » de la banque centrale. Et le gouvernement français tente de contenir la chute de l’activité économique en créant une … Lire la suite
L’Italie révélateur du rebondissement de la crise européenne
La situation en Italie et ses développements préfigurent-ils ce qui attend l’Europe toute entière ? Le gouvernement y est confronté à un redoutable arbitrage qui ne va pas lui être réservé : comment contenir la pandémie sans paralyser l’activité économique ? La Chine a fermé ses usines – avec des résultats qui restent à confirmer, une fois fait la part de la propagande – ce n’est pas le cas en Italie. Les mesures gouvernementales, à première vue draconiennes, peuvent-elles faire illusion, risquant de seulement ralentir la propagation du coronavirus mais par contre de précipiter le pays plus profondément dans la … Lire la suite
Une nouvelle équipe européenne dépourvue de mandat
Un simple point d’étape en attendant les suites
L’Union européenne pénètre sur une pente glissante
À Rome, un moindre mal pour l’instant
Le potentiel déstabilisateur de l’Italie
Combien de mois va-t-il falloir attendre avant que la situation italienne ne s’éclaircisse ? Matteo Salvini de la Ligue et Luigi Di Maio du Mouvement des 5 étoiles (M5S), les deux vainqueurs des élections, aspirent à la présidence du Conseil, mais ne peuvent seuls y accéder. Leur alliance en vue de la constitution d’un gouvernement est à priori la seule solution, mais elle est problématique car ils représentent des clientèles différentes, au nord et au sud d’un pays qui est clairement divisé en deux. Les programmes des deux formations l’illustrent en défendant un taux unique d’imposition de 15% pour la … Lire la suite