Billet invité.
La sale besogne a commencé en Grèce. À Idomeni, une stratégie de pourrissement vise à décourager de rester les onze mille réfugiés coupables d’espérer encore l’ouverture de la frontière. Dans les îles, les centres d’accueil et d’enregistrement sont convertis en centres de détention encerclés de miradors et de barbelés. Dans les eaux territoriales turques, les patrouilles de garde-frontières interceptent les réfugiés et les refoulent en Turquie. Les autorités européennes se félicitent, le pari semblerait gagné, l’exode serait contenue, le nombre de réfugiés débarquant se limitant à quelques dizaines quotidiennement, à condition que la météo n’en soit pas la … Lire la suite