De quoi sera fait demain

Ce qui devait arriver arriva ! Le commissaire européen Pierre Moscovici a annoncé la décision de la Commission à propos de l’Italie : « une procédure pour déficit excessif au titre de la dette n’est plus justifiée à ce stade ». Elle doit encore être formellement validée par l’Eurogroupe le 9 juillet. Et Matteo Salvini a immédiatement repris ses forfanteries : « j’en étais sûr, maintenant je proposerai au gouvernement d’accélérer sur le budget de l’an prochain. »

Ces sentences qui condamnent ceux qui les prononcent

Pierre Moscovici a cru pouvoir prononcer une sentence définitive en affirmant que « la dette est l’ennemi de l’économie, elle est l’ennemi du peuple européen ». Bien évidemment, il n’entendait pas par là l’endettement en général, mais la dette publique. Rien de nouveau, direz-vous, sauf que sa déclaration tombe à contre-temps lorsque l’on observe le comportement du marché obligataire.

Un simple point d’étape en attendant les suites

Les annonces d’Emmanuel Macron sur le tapis, les réactions d’insatisfaction des Gilets jaunes recueillies, deux questions restent posées. Le mouvement va-t-il ou non, comme espéré, s’éteindre progressivement, un dernier « acte V » de la mobilisation intervenant avant les fêtes ? Quel va être le coût de ces mesures, qui va les régler et comment vont-elles être financées sur fonds publics ?

Juncker homme de la dernière chance

Comment assumer politiquement la sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni et de l’Italie ? Il n’y avait guère de doute que la question était dans les esprits samedi dernier, à voir la mine des participants au sommet qui avalisait l’accord de départ de la première et les laissait dans l’expectative de la seconde. Quoi qu’il en soit de la conception de l’Europe, de ses défauts et de ses manquements, le rêve d’une génération est déjà durement atteint et cela rejaillit sur tous. Et si l’Italie y jouait en même temps sa partie, il virerait au cauchemar. Alors, pour cette fois, … Lire la suite