Les mois d’août sont réputés pour ne rien s’y passer, une idée fausse mais tenace. Le calme préluderait à la tempête, lit-on partout à propos du retour de la pandémie, mais on ne peut s’arrêter là. Des interventions militaires pourraient survenir aux marches de l’Europe, en mer Égée et en Biélorussie, tandis que Donald Trump mène campagne contre l’Iran.
Réfugiés et otages de surcroît
Nos amies les banques
Les banques centrales renouvellent l’interprétation du rôle de l’apprenti sorcier
La pandémie a parfois bon dos
L’entrée en récession des États-Unis est maintenant officielle et les faibles oscillations de tel ou tel paramètre ne préludent pas à sa sortie prochaine. Les chiffres du chômage peuvent s’améliorer à la marge d’un mois sur l’autre mais ils restent hors normes, et la consommation, composante majeure du PIB, connait une baisse massive. Seule consolation, ces résultats sont moins mauvais que ceux que les analystes attendaient ! L’économie est sinistrée et Paul Krugman craint dans sa chronique du New York Times la venue d’une « grande récession ». Ses causes peuvent-elles seulement être trouvées dans l’ampleur de la pandémie qui … Lire la suite