La crise politique continue sa traversée de l’Europe, atteignant plus particulièrement l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Dans les trois cas, une coalition est en cause : l’italienne et l’allemande vacillent et l’espagnole ne parvient pas à voir le jour.
Les démons de la société espagnole ont la vie dure
LE FIL DE LA GRÈCE QUI EST TIRÉ, par François Leclerc
UN LABORATOIRE AU RÉSULTAT INATTENDU, par François Leclerc
Billet invité.
Quel que soit le résultat de l’affrontement qui se poursuit, la Grèce ne s’est pas pliéE au jeu et n’a pas fait la démonstration qui était recherchée : son sort est en jeu, mais la politique européenne est remise en cause comme elle ne l’a jamais été. C’est tout du moins ce que les Italiens, Européens de la première heure, expriment clairement via leur gouvernement, disant tout haut ce que François Hollande préfère taire. Pier Carlo Padoan, le ministre des finances, a affirmé ce matin que la Grèce doit être aidée pour rester dans la zone euro mais … Lire la suite
NOS ÉDILES PRIS À LEUR PROPRE PIÈGE, par François Leclerc
Billet invité.
Ils se sont précipités pour réagir à la convocation des élections législatives, et on se demande bien pourquoi si ce n’est pour mieux souligner leur inquiétude. Sans attendre, Matteo Renzi a nié toute possibilité de contagion à l’Italie, coiffant au poteau le commissaire européen socialiste Pierre Moscovici qui n’a pas hésité à appeler les électeurs grecs à soutenir les réformes « favorables à la croissance », dans un bel effort de distorsion des enjeux. Puis le FMI a donné les grandes orgues, en annonçant la suspension de son aide jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement, et Wolfgang Schäuble … Lire la suite