Lorsque l’impuissance fait loi

Les mauvaises plaisanteries doivent cesser ! Le rebond de la pandémie implique des « décisions difficiles » dont la solution ne court pas les rues, annoncent les autorités scientifiques françaises qui avertissent que l’on va « droit dans le mur ». Mais en quoi vont-elles consister pour ne pas faire obstacle à la reprise du travail ? Selon le FMI, la crise économique mondiale « est loin d’être terminée, une reprise complète nécessitant « une solution médicale permanente », en d’autres termes une vaccination à grande échelle.

Ces réfugiés qui ne peuvent même pas demander l’asile

Grand succès, la grande majorité des réfugiés qui cherchent à rejoindre l’Europe est stoppée à ses marges, mais dans quelles conditions inacceptables ! En Libye, ils sont pris au milieu d’une guerre civile alimentée par des livraisons d’armes d’États ne respectant pas l’embargo. En Grèce, ils sont parqués dans des îles où la situation est devenue incontrôlable à force d’arrivées clandestines n’ayant jamais cessé. Signe de la détérioration de la situation, des forces anti-émeutes ont utilisé à Lesbos des gaz lacrymogènes contre une manifestation de réfugiés.

Immense irresponsabilité collective

Malgré l’hiver et une mer très rude, les réfugiés tentent toujours de fuir à tout prix une Libye en pleine guerre civile. Près de 500 d’entre eux ont été sauvés le week-end dernier par les équipes des ONG et attendent d’être débarqués, le temps qu’un accord lent à intervenir soit trouvé pour les répartir entre pays européens volontaires. Mais leur sort est privilégié par rapport à ceux qui restent en Libye ou qui ont disparu en mer, sans avoir la chance de rencontrer l’Ocean Viking ou l’Alan-Kurdi, les deux navires affrétés par des ONG qui croisent seuls au large des … Lire la suite

Réfugiés : BELLES PAROLES ET SORDIDES ACTIONS, par François Leclerc

Billet invité.

Au cours de la rencontre d’hier consacrée à définir les grandes lignes d’un plan destiné à barrer la route vers l’Europe des réfugiés au départ de la Libye, on a croulé sous les bons sentiments si l’on en croit les comptes-rendus. Plus question de mettre en place au Niger et au Tchad des « hotspots », mais des « centres d’orientation » ainsi bien mieux nommés, voire même des « missions de protection ». Les réfugiés n’auront jamais fait l’objet d’autant d’attentions… en paroles.