La BCE ne dévoile pas encore ses batteries depuis l’annonce par Mario Draghi, prochainement sur le départ, que les achats d’obligations pourraient reprendre si l’inflation ne repartait pas. Selon son économiste en chef Philip Lane, « ses dirigeants doivent aussi être ouverts à de nouvelles idées et de nouvelles méthodes » bien qu’ils disposent de marge de manœuvre pour engager un nouvel assouplissement monétaire afin d’accomplir son mandat.
La BCE du haut de son piédestal
Les banquiers centraux sont des magiciens
L'actualité de demain : PAS BESOIN DE BOULE DE CRISTAL ! par François Leclerc
Billet invité.
Enrico Letta, le président du conseil italien, tente de se donner des marges de manœuvre nationales qui passent par un assouplissement de la politique européenne. Il a choisi le chômage des jeunes comme angle d’attaque, en vue du prochain sommet européen de juin qui l’a inscrit à son ordre du jour, et a trouvé un allié en Mariano Rajoy, le premier ministre espagnol, pour travailler de concert dans un groupe de travail chargé de mettre au point des « mesures concrètes », car il serait selon lui « impardonnable » de ne pas y parvenir et de s’en … Lire la suite
L'actualité de demain : UN DÉBAT RENTRÉ, par François Leclerc
Billet invité
« Il faut prendre en compte l’effet de confiance [que ressentent les marchés] » vient de déclarer hier à Bruxelles Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires, afin d’exprimer son désaccord avec l’étude du FMI confirmant l’analyse d’Olivier Blanchard d’octobre dernier. Ce dernier appelle les autorités européennes à lever un peu le pied dans l’application de l’austérité budgétaire et à tempérer les contraintes imposées aux pays les plus lourdement endettés. Moins ésotérique mais non sans jésuitisme, Mario Draghi, le président de la BCE, expliquait le même jour à Francfort que « de si grands progrès … Lire la suite