« Nous sommes dans une période de faiblesse persistante et d’incertitude généralisée », a reconnu Mario Draghi lors de son dernier point de presse. Mais le désarroi manifeste qui s’est emparé des banquiers centraux, qui tiennent cet ultime rempart dans lequel tous les espoirs sont placés quand cela tourne mal, ne fait pas recette dans une actualité très mouvementée.
Le capitalisme prépare sa succession
L’inefficience du marché
ECB for ever
Macron accroché à son pari perdant
La taxe sur les services numériques, un destin exemplaire
Ce serait faire preuve de cruauté que de décompter les dossiers européens en instance prolongée, par exemple en exhumant celui de l’Union bancaire dont un des trois piliers est toujours porté manquant. Ou, plus présent dans l’actualité, l’adoption d’une politique migratoire, une fois constatée l’inadéquation criante des accords de Dublin auxquels les dirigeants se raccrochent. Faute de mieux, Emmanuel Macron tente de relancer son projet d’armée européenne afin d’être ainsi en phase avec un besoin de protection. Mais c’est accorder beaucoup de pouvoir aux mots quand le passage à l’acte sur ce projet comme sur tous les autres est soumis … Lire la suite