Tout a commencé lorsque, en guise de régulation sur le thème « plus jamais ça », les régulateurs des deux côtés de l’Atlantique ont esquivé l’essentiel, c’est à dire la spéculation financière. Logiquement, la certitude s’en est suivie qu’une nouvelle crise allait immanquablement survenir, argument martelé afin que les banques centrales s’y préparent en se redonnant des marges de manœuvre. Nous en sommes là.
L'actualité de la crise : UNE PETITE MUSIQUE QUI VA CONTINUER, par François Leclerc
Billet invité.
Dans une période où les propos hétérodoxes ne fleurissent (encore ?) qu’avec parcimonie, les propos d’Andy Haldane de la Banque d’Angleterre, que Paul Jorion signale, ne peuvent pas être ignorés : ils prennent la suite de ceux d’Adair Turner (du FSA) et de sa désormais fameuse réflexion sur l’absence d’utilité sociale d’une bonne partie de l’activité financière. Les Britanniques, placés au cœur de l’activité financière la plus débridée avec La City – car même les financiers américains vont y trouver des aises qu’ils n’ont pas à Wall Street – seraient-ils voués à dire tout haut ce que … Lire la suite