StopCovid et la famille des applications destinées à identifier les personnes susceptibles d’être infectées après avoir été au contact d’un porteur du virus suscitent un incontestable malaise dans l’opinion. L’enfer est pavé de bonnes intentions est-il ressenti, conduisant les autorités en mal de confiance à multiplier les garde-fous. Mais ces dispositifs vont participer d’une banalisation du traçage et de la surveillance technologique.
Mondialisation, tout le monde descend
Ne nous voilons pas la face !
Le capitalisme prépare sa succession
Les bonnes idées ne meurent pas, elles sommeillent quelquefois
La tentation du contrôle social numérique
Après la NSA, Facebook…
Un livre décrit l’ancêtre de la NSA sous Vichy
Les données personnelles, un bien décidément très précieux
LA PRÉSOMPTION DE CULPABILITÉ, par François Leclerc
Billet invité.
« Les obstacles légaux et bureaucratiques à la surveillance doivent être levés », avait réclamé dans une tribune du Wall Street Journal de janvier 2016 Mike Pompeo, qui vient d’être appelé par Donald Trump à diriger la CIA. Partisan d’étoffer les programmes de surveillance électronique de la NSA, il écrivait alors : « Le Congrès devrait voter une loi rétablissant la collecte de toutes les métadonnées, afin de les combiner avec toutes les données financières ou de consommation publiquement disponibles pour constituer une base de données exhaustive ». Remarquons avant d’aller plus loin qu’un tel projet est déjà … Lire la suite