Qu’est ce qui nous attend avec la monnaie ?

On n’en a pas fini avec la Libra de Facebook, dont le lancement est toujours prévu en 2020, malgré ses avanies de départ. L’annonce du projet n’a entraîné que… l’annonce du lancement d’une réflexion au sein de la BCE sur l’émission d’une monnaie numérique européenne. Témoignage, tout de même, de la crainte bien fondée d’être dépassé par les évènements, la création monétaire cessant d’être une prérogative réservée aux États.

À la recherche d’actifs sur qui on peut compter

Au train où vont les choses, à la lumière du surplace effectué lors de la COP de Madrid, le système financier va être soumis à rude épreuve. C’est ce que Nicolas Hulot a dernièrement souligné devant un aréopage invité par la Banque de France en dévoilant que le changement climatique était le nouveau nom de la déstabilisation financière après celui des subprimes. Un rapprochement qui mérite que l’on s’y attarde.

Les habits neufs du capitalisme

Le moment est donc venu de réfléchir, pas encore d’agir ! Il serait temps, vu tout ce qui ne tourne plus rond et que l’on ne comprend pas. Des idées jadis incongrues fleurissent là où l’on ne s’y attendait pas, signe que celles d’hier ne sont plus du tout satisfaisantes. Quitte à commettre des emprunts pour l’affichage, à dénaturer le concept de revenu universel par exemple, ou à élargir la responsabilité sociale des entreprises sans clarifier ses conséquences concrètes.

LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES N’ONT PLUS LA MAIN, par François Leclerc

Billet invité.

« De nombreux citoyens des pays avancés perdent confiance dans le système, font face à une incertitude plus élevée et s’inquiètent d’une perte de son contrôle », s’inquiète Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Il avait précédemment été celui de la Banque du Canada, suite à un long passage chez Goldman Sachs. Il est aussi le président du Conseil de stabilité financière (FSB), créé par le G20 de Londres en 2009 qui chapeaute la régulation financière. Ses termes sont choisis et ses paroles ne sont pas prononcées à la légère.

Sur le mode du changement : PUSILLANIMITÉ ET LÉGÈRETÉ, par François Leclerc

Billet invité

Au train où vont les choses, les années passant, les autorités qui sont aux commandes ne sont pas prêtes à reprendre l’initiative sur le déroulement des opérations, alors que la faible volatilité qui est constatée sur les marchés est source d’inquiétude grandissante, comparée au calme qui précède la tempête. Sans savoir d’où viendra le prochain coup de tabac et quand il interviendra. Une incertitude qui résume l’opacité et la complexité d’un système financier en permanence proche du dérapage incontrôlé.

Seules quelques tentatives voient à peine le jour afin de prendre en compte ce qui s’observe comme le nez … Lire la suite