- Billet invité.
Deux des mesures annoncées par Mario Draghi, qui n’a pas déchainé l’enthousiasme à voir la baisse des places boursières qui s’en est suivie, méritent d’être regardées de plus près.
Décodages
Billet invité.
Reconnaitre son impuissance est pour une banque centrale un art difficile, car l’exercice écorne sa toute puissance présumée. C’est la situation dans laquelle se trouve la Banque du Japon, qu’elle essaye de masquer. Son programme de création monétaire de l’équivalent de 620 milliards d’euros n’est pas parvenu en deux ans a faire croitre l’inflation que de 0,2%, une fois soustraite l’augmentation de la TVA de 2%. En dépit d’un taux de chômage orienté à la baisse de 3,4% en mars, ainsi que des promesses d’augmentation des grandes entreprises en réponse aux injonctions gouvernementales – en attendant leur confirmation … Lire la suite
Billet invité.
Revenir sur un non-événement, est-ce que cela présente un quelconque intérêt ? Certainement, quand il s’agit de la dernière cartouche tirée par la banque de dernier ressort, la Banque centrale européenne.
La plupart des commentateurs se sont noyés dans les détails de son programme d’achat de titres sans se poser la seule question qui vaille : va-t-il contribuer ou non à relancer l’activité économique et créer une dynamique vertueuse, son véritable objectif ? Certes, Mario Draghi a une fois de plus réaffirmé que la banque centrale ne peut pas régler tout à elle toute seule, et qu’il appartient … Lire la suite
Billet invité.
Il est arrivé à la BCE ce que la Commission de Bruxelles venait de subir : à peine un mirifique projet est-il énoncé qu’il est sans plus tarder démonté et considéré comme ne pouvant atteindre ses objectifs. Et il est proposé que la BCE achète les tranches les plus risquées des CDO du plan d’investissement Juncker, au prétexte qu’elles seront garanties par la Commission. Dans cette histoire, qui est l’aveugle, qui est le paralytique ?
La BCE est désormais suspectée de préparer un assouplissement quantitatif de gagne-petit, additionnant la portée présumée de ses différents programmes, dont celui-ci quand … Lire la suite
Billet invité
Mario Draghi persiste et signe, mais il ne parvient pas à faire adopter son point de vue : pas d’autre issue à la situation actuelle, martèle-t-il, qu’une action conjointe de la BCE et des gouvernements ! Et de voir grand, contrairement au plan limité mis au point par ces derniers sur le même sujet de la dynamisation du marché des ABS, afin de relancer le crédit bancaire aux entreprises. Ils ont tous les mains dans le cambouis.
« Nous sommes face à une configuration – croissance faible, inflation faible, dette et chômage élevés – qui ne peut être … Lire la suite
Billet invité
Un pas en avant, un pas en arrière. Mario Draghi a repris aujourd’hui le terme employé avant-hier par Wolfgang Schäuble, selon qui ses propos tenus à Jackson Hole avaient été « sur-interprétés », prenant acte – en toute indépendance, cela va de soi – du refus du gouvernement allemand et de la Bundesbank de le suivre sur un terrain glissant. Il a procédé à sa propre explication de texte pour noyer le poisson, estimant que « chacun devait faire son travail » pour enrayer la baisse de l’inflation, aux gouvernements de mener des politiques budgétaires favorables à la … Lire la suite
Billet invité
Comment transformer l’essai marqué il y a bientôt une semaine par Mario Draghi ? La question reste sans réponse, bien que ce dernier ait recherché une formule permettant de débloquer la situation en suggérant de conditionner des marges de flexibilité fiscale accrues à la réalisation de réformes libérales. De quoi, espérait-il, rassurer un gouvernement allemand qui n’a pas saisi la perche tendue, conforté par ce que le changement de gouvernement en France pourrait annoncer, qu’il encourage du geste et de la voix.
Renouvelant leurs pressions antérieures, bien qu’elles soient restées sans succès, Matteo Renzi et François Hollande proposent … Lire la suite
Billet invité
Le sommet européen de demain a un ordre du jour déroutant, alors que la première estimation de l’inflation du mois d’août en zone euro vient de tomber : 0,3 % en valeur annualisée, soit 1 % de moins qu’il y a un an. La zone euro s’approche dangereusement d’une situation de déflation caractérisée – dont l’Italie prend le chemin en annonçant pour août une inflation négative de -0,1 % – mais les chefs d’État et de gouvernement devraient officiellement débattre d’un sujet beaucoup plus important : les nominations des commissaires de la future Commission de Bruxelles, du chef … Lire la suite