Christine Lagarde a encore sept années de mandat devant elle, le temps risque d’être long ! Plusieurs membres de la BCE sont intervenus au lendemain de sa conférence de presse de jeudi dernier pour corriger le tir en assurant que la banque était prête à renforcer son action face à la situation économique. Une précision nécessaire après une conférence de presse considérée comme bien optimiste et qui a déçu les attentes du monde financier.
Le déni n’est pas une politique
La cigale et la fourmi, nouvelle saison
Pour la nouvelle année : divisions, discussions et velléités
Encore une théorie qui ne tient pas la route
Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même … Lire la suite
La cible d’inflation débat à côté de la plaque
Cette petite cachotière de BCE
La relance des mesures d’achats obligataires de la BCE décidées sous la présidence Mario Draghi est entrée en application, et l’ampleur des acquisitions d’obligations d’entreprise a surpris les analystes financiers. La critique montante d’un plan qui serait superflu est prise à contrepied : tout se passe en effet comme si la BCE avait élargi ses objectifs sans le crier sur les toits, ne se contentant pas de soutenir les États les plus faibles de l’Union par ses achats de titres souverains et avait ajouté une nouvelle corde à son arc en œuvrant à la stabilisation du marché de la dette … Lire la suite