La situation européenne était présentée comme verrouillée pour longtemps, mais le statu quo imposé n’a pas duré. La venue au pouvoir dans des conditions chaotiques d’une coalition des deux partis anti-système italiens est surprenante, mais elle montre bien que l’Italie est un morceau trop gros pour être avalé. Toute honte bue, les marchés ne s’y sont pas trompés, se réservant pour la suite.
Après l’Italie, l’Espagne. Que dit Macron ?
L’Europe du sud source de bien des tracas
La dette publique italienne est comme on sait un très gros morceau, et il viendra nécessairement un moment où, à l’instar de la Grèce, la fiction de son remboursement ne sera plus tenable. En attendant l’espoir fait vivre. Pour la suite, cela promet des transactions sans fin, car si le statuquo finit par ne plus pouvoir être maintenu, un abandon de créance n’est pas pour autant acceptable pour nos édiles. Elles se raccrochent à un reprofilage qui a le mérite de repousser le moment où il deviendra inévitable, c’est tout ! Les Allemands sont conscients de cette impasse. Pour ne … Lire la suite
Premiers pas hésitants à Rome et ailleurs
La ligne de crête de la coalition italienne
La guerre commerciale va attiser l’impasse budgétaire européenne
CHACUN POUR SOI ET LA BCE POUR TOUS, par François Leclerc
Catalogne, L'ACTE II A COMMENCÉ… par François Leclerc
MADRID PLACE LA CATALOGNE SOUS TUTELLE, par François Leclerc
Billet invité.
En déclarant avec deux heures de retard sur l’horaire initialement prévu qu’aucune garantie de suspension de la mise sous tutelle de la Catalogne n’avait été donnée au cas où des élections seraient convoquées, Carles Puigdemont a finalement écarté cette option qui avait ses partisans au sein de son gouvernement et des forces qui le soutiennent. Il a confié au Parlement la responsabilité de proclamer ou non l’indépendance de la Catalogne, ce qui sera fait selon toute vraisemblance à titre symbolique, car la décision du Sénat autorisant Mariano Rajoy à agir ne fait plus de doute, et il en … Lire la suite