Billet invité
Deux doses massives d’analgésique ont été injectées dans le système bancaire par la BCE, fin décembre puis fin février, avec quel résultat aujourd’hui ? Devant un mur qu’elles ne pouvaient franchir, les banques ont passé une bonne nuit et se sont grâce à elles refinancées à moindre frais. Un peu rassurés, constatant que la BCE ne laissait pas tomber ses ouailles, les investisseurs sont ensuite prudemment revenus sur le marché. Un cercle vertueux a semblé s’enclencher, les Bourses reprenant leurs couleurs et les taux de la dette souveraine perdant de leur rigidité.
Nous sommes début avril et déjà le temps se gâte. Les Bourses à nouveau piquent du nez, de nouvelles tensions sont enregistrées sur le marché de la dette, qu’elle soit publique ou privée, des États ou des banques. Décidément, cela ne passe pas !
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