Les divisions au sein du conseil des gouverneurs de la BCE désormais apparues au grand jour, la Commission n’a qu’à bien se tenir. Avec Paolo Gentiloni, le nouveau commissaire italien de l’économie, elle pourrait même faire un grand écart s’il était écouté.
Encore une théorie qui ne tient pas la route
Il n’en était pas moins attendu de lui ! Dans son rôle de gardien de la doctrine, Jens Weidmann a annoncé qu’il serait « très critique » si la BCE favorisait les titres verts dans sa politique d’achats obligataires. Ce serait selon lui pratiquer un mélange des genres entre ce qui relève de l’action gouvernementale et ce qui est du ressort des banques centrales. « De telles décisions ne devraient pas être prises par les banques centrales, car elles n’ont pas de légitimité démocratique », assène-t-il définitif. Pour la légitimité, on ne lui fait pas dire ! Dans la même … Lire la suite