La situation européenne était présentée comme verrouillée pour longtemps, mais le statu quo imposé n’a pas duré. La venue au pouvoir dans des conditions chaotiques d’une coalition des deux partis anti-système italiens est surprenante, mais elle montre bien que l’Italie est un morceau trop gros pour être avalé. Toute honte bue, les marchés ne s’y sont pas trompés, se réservant pour la suite.
Après l’Italie, l’Espagne. Que dit Macron ?
Le point de non-retour est atteint
Mattarella a tout faux
Le président de la République Sergio Mattarella a jeté de l’huile sur le feu ! La nomination de Carlo Cottarelli au poste de premier ministre n’a pas convaincu les marchés et les électeurs. Le spread des taux italien et allemand à dix ans a bondi, et les sondages annoncent une forte progression du score de la Ligue. Il n’obtiendra pas la confiance au parlement et ne pourra pas faire adopter le budget 2019 comme il en rêve naïvement. L’opération du président de la République renvoie à l’épisode Mario Monti, qui a finalement échoué, à ceci près que celui-ci disposait d’une … Lire la suite