Les circonstances exceptionnelles s’y prêtent, la foire aux idées nouvelles ne désemplit pas. Par quels moyens pourrait-on assumer l’héritage d’une situation financière inédite, l’apport actuel des banques centrales à la stabilisation du système ne suffisant pas ? comment sortir l’économie de la récession ? que faire face à l’endettement qui va s’accumuler si cela tarde ? Les remèdes traditionnels étant dépassés, d’autres doivent être inventés. Bien heureusement, de nouvelles recettes sont concoctées afin que les États cessent de s’endetter et que leurs dettes soient transformées, le capitalisme est sauvé !
À la recherche du temps perdu
La « japonisation » de l’Europe
Trop facile de se faire du mal
Les inégalités ont de beaux jours devant elles
UNE BRILLANTE CONTRIBUTION DE KENNETH ROGOFF, par François Leclerc
NOTRE TRÈS CHÈRE DETTE, par François Leclerc
Billet invité.
Poursuivant ses tentatives visant à renforcer la résistance des banques lors d’une nouvelle crise financière aiguë, le Comité de Bâle étudie de nouvelles mesures réglementaires dans la lignée des précédentes. Il serait question cette fois-ci, nous apprend le Wall Street Journal, de mettre fin à la pratique attribuant zéro risque aux titres de la dette souveraine dans les bilans bancaires, ce qui minore leurs besoins en fonds propres.
Pour mémoire, les banques de la zone euro détiennent 1.800 milliards d’euros de ces titres, soit environ 6% de la valeur de leurs actifs, les banques italiennes y contribuant pour … Lire la suite
DEMANDE, RICHESSE, PARTAGE : LES MOTS-CLÉS DE LA DÉCENNIE, par François Leclerc
Billet invité, paru dans « La Tribune » du 26 avril au 2 mai.
Sale temps pour la « science économique » ! Sous le titre « L’Europe réagit », cinq partisans européens de la rigueur les plus en vue (*) avaient pris la plume pour défendre leur politique dans le « New York Times », mais le sort a voulu que la référence académique souvent utilisée pour la défendre soit mise en cause au même moment ! La démonstration de deux sommités de Harvard (**), selon laquelle la dette publique ne devait pas dépasser le fatidique seuil de 90 … Lire la suite