La tête dans le sable

Au bilan de ce nouveau sommet, de laborieux compromis à propos de la Biélorussie et de la Turquie ont été adoptés sur le thème du « retenez-moi ou je fais un malheur ». Il ressort bien peu de concret du sommet, si ce n’est… la convocation d’un prochain sommet informel en novembre, qui sera consacré aux relations avec la Chine. Celles avec la Russie n’ont pas cet honneur. La réduction des dépendances stratégiques européennes vis à vis des États-Unis ont également conduit les chefs d’État et de gouvernement à demander à la Commission de tardivement concentrer ses efforts financiers dans … Lire la suite

Le décodage qui s’impose quand cela vasouille

L’intervention à la rencontre virtuelle des banques centrales de Jackson Hole de Jerome Powell, en charge de la Fed, a pour résultat de faire couler beaucoup plus d’encre que de contribuer à la relance. En tirant la leçon que la priorité de la Federal Reserve n’était plus l’inflation mais l’emploi, Jean-Marc Vittori croit pouvoir en tirer la conclusion dans Les Échos que l’on assiste à « une petite révolution ». On nage dans le malentendu, animé par l’idée soudée au corps que tout va nécessairement retomber sur ses pieds, tel un culbuto qui se redresse toujours.

Sortie de route du modèle de financement des entreprises

C’est entendu, les vieux ratios de la dette comparée au PIB sont dépassés, le pacte européen est dans les faits balayé. « Le risque d’affaissement économique est beaucoup plus important que celui de la dette » expliquent Philippe Martin, Jean Pisani-Ferry et Xavier Ragot qui agissent en éclaireurs sans entrer dans le débat sur comment se débarrasser de celle-ci, se réservant surement pour plus tard.