Il faut faire quelque chose pour les banques et les compagnies d’assurance qui, nous explique-t-on, souffrent de la baisse des taux et de la diminution de leur marge. C’est chose faite, avec comme conséquence qu’il ne fait pas bon être un petit épargnant. Augmenter son petit capital n’est plus envisageable si l’on n’a pas les moyens de jouer au loto de la finance et de risquer son épargne. Éviter son érosion par l’inflation devient même un souvenir.
Les banquiers centraux sont des magiciens
Une prospective macro-économique dérangeante
8.400 milliards de dollars de titres de la dette publique à 0%
L’avenir préoccupant des banques centrales
Que faire du stock de la dette publique mondiale
La relance, cette grande absente
Selon Eurostat et la BCE, les prévisions de croissance se réduisent en Europe, et c’est particulièrement valable pour l’Italie, l’Espagne et la France. La Commission prévoit une hausse du PIB de 1,8% pour la zone euro, qu’elle avait initialement fixé à 2,3%. Circonstance aggravante, la montée de l’inflation – qui doit beaucoup à celle du pétrole – va davantage rogner le pouvoir d’achat. Un plan de relance serait nécessaire, mais il brille par son absence faute de financement disponible. À l’optimisme un peu forcé qui prévalait a succédé une discrète inquiétude, comme si l’effet du rattrapage enregistré s’épuisait et qu’il … Lire la suite