La pandémie a parfois bon dos

L’entrée en récession des États-Unis est maintenant officielle et les faibles oscillations de tel ou tel paramètre ne préludent pas à sa sortie prochaine. Les chiffres du chômage peuvent s’améliorer à la marge d’un mois sur l’autre mais ils restent hors normes, et la consommation, composante majeure du PIB, connait une baisse massive. Seule consolation, ces résultats sont moins mauvais que ceux que les analystes attendaient ! L’économie est sinistrée et Paul Krugman craint dans sa chronique du New York Times la venue d’une « grande récession ». Ses causes peuvent-elles seulement être trouvées dans l’ampleur de la pandémie qui … Lire la suite

BlackRock, un champion à suivre de près

Cette crise est mal nommée, car c’est une véritable catastrophe. Les crises sont passagères, les catastrophes sont durables, voire irrémédiables. Celle que nous vivons a été dans un premier temps comptabilisée en nombre de morts, puis en points de chute du PIB et de hausse du chômage, et ce sera bientôt en victimes de la famine. Règne de la survie, l’informalité tourne au désastre. On parle d’atterrissage en catastrophe et l’on a de bonnes raisons de pressentir que l’on ne va pas y échapper.

Le remake des très chères banques sur les écrans

Il fallait sauver le système de santé, le tour des banques est revenu. Les gouvernements ne sachant plus où donner du portefeuille, celles-ci sont déjà sollicitées devant des « accidents industriels » qui ne touchent plus seulement des entreprises mais aussi des secteurs entiers de l’économie. Et, comme le sauvetage d’Air France-KLM le montre, elles demandent de sérieuses garanties à L’État pour prêter, après s’être beaucoup fait prier. Ce n’est que le premier épisode.

Pas de quoi être surpris, aux États-Unis

Le pronostic est établi, la croissance et l’inflation vont être faibles, l’endettement très accru et la mondialisation devra être un peu remaniée. Il va falloir faire avec en s’y adaptant et vivre non seulement avec le virus mais également, pendant longtemps, avec le coût du combat mené contre lui. En attendant de mieux comprendre ce que cela présage, un coup d’œil aux États-Unis est instructif, Donald Trump et ses électeurs mis à part.