Les interventions présidentielles pour rester dans le vent se succèdent, aujourd’hui dans le Journal du Dimanche en attendant mardi à la télévision. Macron veut mettre « fin à l’incertitude » et apporter « un cap » et de « la clarté », ce qui vaut reconnaissance que cela manquait. Mais ni l’un ni l’autre ne sont au rendez-vous.
Les acteurs de l’économie et de la finance se tiennent par la barbichette et les gouvernements agissent en ordre dispersé
Cette petite cachotière de BCE
La relance des mesures d’achats obligataires de la BCE décidées sous la présidence Mario Draghi est entrée en application, et l’ampleur des acquisitions d’obligations d’entreprise a surpris les analystes financiers. La critique montante d’un plan qui serait superflu est prise à contrepied : tout se passe en effet comme si la BCE avait élargi ses objectifs sans le crier sur les toits, ne se contentant pas de soutenir les États les plus faibles de l’Union par ses achats de titres souverains et avait ajouté une nouvelle corde à son arc en œuvrant à la stabilisation du marché de la dette … Lire la suite
Le capitalisme financier, son meilleur ennemi…
L'actualité de la crise : CETTE TRÈS CHÈRE DETTE, par François Leclerc
Billet invité
Le bras de fer engagé à propos de la restructuration de la dette publique grecque se poursuit, après trois semaines de marathon. En discussion, le taux auxquel seraient assujettis les titres émis en remplacement des obligations actuelles, destinées à subir une décote de 50 %, ainsi que le volume présenté volontairement à l’échange de ces dernières. De la combinaison de ces deux paramètres résulteront des pertes données pour les créanciers qui y participeront et une réduction déterminée de la dette publique.
Sont en lice le gouvernement grec et l’Institute of International Finance (IIF), lequel représente les créanciers présents … Lire la suite
L'actualité de la crise : HORS DE LA FOI, POINT DE SALUT ! par François Leclerc
Billet invité
La calamiteuse émission obligataire allemande a dominé l’actualité de mercredi, témoignant d’une brutale détérioration de la situation. Que les marchés s’en prennent à l’Allemagne illustre l’impasse dans laquelle se trouve la stratégie qu’elle défend. Seuls 3,6 milliards d’euros d’une émission de 6 milliards d’euros à dix ans du Bund ont pu être placés, conduisant la Bundesbank a acheter le solde pour le placer ultérieurement, dans des proportions bien plus importantes qu’elle n’a l’habitude de le faire.
La plus extrême confusion s’est installée. Il y a désormais ceux qui, à Berlin, persistent et signent dans l’affirmation de leur politique … Lire la suite