UN DÉMANTÈLEMENT PEUT EN CACHER UN AUTRE, par François Leclerc

Billet invité.

Installée sur la façade berlinoise de l’immeuble de la Fédération allemande des contribuables, l’horloge de la dette publique du pays indique actuellement qu’elle représente 23.827 euros par personne. Contribuable ou non, on ne sait pas. Manière de sensibiliser les Allemands à ce sujet, s’il en était encore besoin. Pour la première fois en 27 ans, l’algorithme qui permet de représenter ainsi la dette enregistre sa réduction, résultat de la politique instituée en 2014 qui privilégie dans toute l’Europe la réalisation d’un excédent budgétaire.

LE SORT IGNORÉ DES RÉFUGIÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Les plus hautes autorités européennes vont chercher de l’aide en Chine pour stopper l’arrivée de réfugiés qui fuient la Libye, les canots pneumatiques qu’ils empruntent y étant fabriqués. Après avoir été reçu à Pékin par Guo Shengkun, le ministre chinois de la sécurité publique, Dimitris Avramopoulos, le commissaire européen chargé des migrations a déclaré « j’ai demandé le soutien des autorités chinoises pour repérer ce commerce et le démanteler, car ces produits ne sont pas dans l’intérêt commun, il s’agit d’outils très dangereux mis entre les mains de voyous ».

LES MOTS DEVIENNENT JUSTES, LES ACTES PAS ENCORE, par François Leclerc

Billet invité.

En reconnaissant être confrontés à un exode de réfugiés, les dirigeants européens ont fini par trouver les mots justes qu’ils évitaient de prononcer. En annonçant qu’il va se poursuivre des années, sa vraie dimension a été reconnue par l’ONU et Donald Tusk, le président du Conseil européen. Des pays se vident de leur population pour cause de guerre sans fin, de dictature dans le cas de l’Érythrée.

L'HUMANITÉ QUI LEUR FAIT DÉFAUT, par François Leclerc

Billet invité.

Devant le spectacle offert par « la marche de l’espoir » de plus d’un millier de réfugiés, le verrou mis en place par le gouvernement hongrois a sauté, la situation devenant intenable pour lui. Derrière un drapeau de l’Europe et brandissant des portraits d’Angela Merkel, ceux-ci avaient entamé hier en famille une longue marche de 175 kilomètres, quelques uns en chaise roulante, pour rejoindre la frontière au départ de Budapest où ils étaient bloqués, mais 123 bus affrétés par le gouvernement hongrois les y ont finalement conduits.

SOLIDARITÉS ET SMARTPHONES, par François Leclerc

Billet invité.

Il y avait Calais, il y a désormais Budapest, en attendant d’autres points de fixation. Mais il va falloir se rendre à l’évidence : s’il est toujours possible de bloquer ponctuellement les réfugiés, on ne peut arrêter un exode en marche. Antonio Guterres, le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), a d’ailleurs appelé à répartir 200.000 demandeurs d’asile, dépassant déjà les objectifs de répartition des réfugiés sur lesquels un accord européen ne s’est pas encore fait. En attendant, une course poursuite est engagée avec la construction du mur à la frontière hongroise : hier, 5.600 réfugiés sont … Lire la suite