Les réfugiés sont toujours aux portes de l’Europe afin d’y trouver un abri et la question de savoir comment les arrêter revient sur le tapis. La pandémie sous sa forme aigüe n’aura été qu’une parenthèse en passe d’être refermée. L’heure des barricades a sonné.
Venant d’eux, plus rien ne nous étonnera
“Je veux être clair: aucune entrée illégale ne sera tolérée”, a martelé le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis. « Il y a eu hier 9.600 tentatives de violer nos frontières, qui toutes ont été déjouées » a depuis déclaré le ministre adjoint grec de la Défense, pour qui le droit d’asile n’existe pas davantage puisqu’on ne peut même pas demander son exercice. Il a d’ailleurs oublié dans le décompte de son communiqué victorieux les réfugiés qui sont parvenus en Grèce en traversant la rivière Évros qui fait frontière avec la Turquie ainsi que ceux qui ont débarqué sur l’ile de … Lire la suite
L’impuissance n’est pas un argument
Ces réfugiés qui ne peuvent même pas demander l’asile
Immense irresponsabilité collective
Malgré l’hiver et une mer très rude, les réfugiés tentent toujours de fuir à tout prix une Libye en pleine guerre civile. Près de 500 d’entre eux ont été sauvés le week-end dernier par les équipes des ONG et attendent d’être débarqués, le temps qu’un accord lent à intervenir soit trouvé pour les répartir entre pays européens volontaires. Mais leur sort est privilégié par rapport à ceux qui restent en Libye ou qui ont disparu en mer, sans avoir la chance de rencontrer l’Ocean Viking ou l’Alan-Kurdi, les deux navires affrétés par des ONG qui croisent seuls au large des … Lire la suite