« Green business », le doute se renforce

Un article publié par le Financial Times (*) fait fort involontairement douter de l’engagement déterminant du monde des affaires dans la réduction des émissions du carbone, qui est pour l’occasion opposé à la proposition du FMI, considérée insoutenable, de la fixation du prix de la tonne carbone à 75 dollars. Des pistes sont certes identifiées afin de modifier les comportements et de mettre le marché de son côté, mais sont-elles vraisemblables ?

La transition climatique, de la parole à l’acte

Il n’est plus question que de transition climatique, qui pourrait s’en plaindre ? La mobilisation semble générale, mais il va falloir passer de la parole à l’acte et même les observateurs les plus bienveillants s’interrogent.

L’hebdomadaire bien-pensant The Economist prend avec des pincettes les déclarations forcées du patron de BlackRock, Larry Fink, qui prétend « que nous sommes au bord d’une refonte fondamentale de la finance ». Le journal illustre ce que représentera son désinvestissement des actions et obligations des sociétés générant plus de 25% de leurs revenus à partir de la production de charbon : 0,1% du montant de … Lire la suite

Petits comptes en pointillés de la transition écologique

Les financiers, qui ne perdent pas le Nord, n’ont plus que le « Green Business »  à la bouche, nous rendant à juste titre suspicieux sur leurs intentions pour en avoir tant vu. Les anglophones parlent à ce sujet de « greenwashing », c’est à dire de mascarade écologique. Vont-ils vraiment nous tirer une grosse épine du pied ou bien profiter d’un label sollicité sans discernement ? Ce nouvel épisode de la finance ressemble un peu trop à une tentative d’en redorer le blason.