UN LUNDI OÙ TOUT SE BOUSCULE, par François Leclerc

Billet invité.

Le versement d’une tranche de l’aide financière du 3ème plan de sauvetage de la Grèce est bloqué depuis plus d’un mois, mais le spectacle de négociations qui n’aboutissent pas renouvelle un genre qui s’épuisait. Plus question d’affrontement et de ruptures, mais recherche de compromis ! Et l’on entend même le ministre français Michel Sapin prendre le parti du gouvernement grec en préconisant un accord malgré les divergences ! L’accord ne se fera pas à l’Eurogroupe d’aujourd’hui, mais il interviendra « dans les jours à venir », entend-on de partout.

LA GRÈCE REPOINTE SON NEZ, par François Leclerc

Billet invité.

Une réunion de l’Eurogroupe va le 9 novembre prochain décider du versement éventuel d’une tranche de deux milliards d’euros d’aide financière qui est en retard. Le commissaire Pierre Moscovici, en visite à Athènes, affecte la confiance et adopte un ton nouveau en évoquant l’adoption en fin de semaine d’un « compromis » sur les « trois ou quatre questions » qui restent à régler. Il s’appuie sur « la très bonne coopération » avec le gouvernement grec et ajoute que la Commission se trouve « aux côtés » de la Grèce pour l’aider à relancer son économie.

DES ASSOUPLISSEMENTS POUR LA GRÈCE ? par François Leclerc

Billet invité.

En attendant l’avènement au Portugal d’un gouvernement de gauche toujours dans les limbes, puis la tenue le 20 décembre des élections espagnoles sur fond d’indépendantisme catalan qui les perturbe, la Grèce fait à nouveau parler d’elle. Faut-il y voir confirmation d’une nouvelle donne qui pourrait s’esquisser, la crise des réfugiés prenant le dessus, tandis que Matteo Renzi roule pour lui en Italie ?

LES RENDEZ-VOUS MANQUÉS DE L’HISTOIRE, par François Leclerc

Billet invité.

Que se passe-t-il sur les routes de l’exode ? Tant bien que mal, un parcours s’est pour l’instant imposé dans les Balkans, les réfugiés passant à pied chaque frontière pour être convoyés à la suivante par train ou par bus selon le principe du jeu de la patate chaude : chaque gouvernement fait tout pour éviter que les réfugiés – qui ne le souhaitent pas – s’installent durablement sur son territoire.

LES NOUVEAUX ENJEUX GRECS, par François Leclerc

Billet invité.

Que peut-on attendre du retour au pouvoir haut la main de Syriza ? Certainement plus que la poursuite du débat sur ce qu’il aurait dû faire ou non ! Les électeurs grecs n’ont pas répondu aux attentes des autorités européennes qui auraient vu d’un bon œil une victoire de Nouvelle démocratie, celui-ci ayant fait campagne pour un gouvernement de coalition dont Alexis Tsipras rejetait la perspective.

LA GRÈCE, HISTOIRE A ÉPISODES, par François Leclerc

Billet invité.

Quel est le meilleur cheval possible de Syriza ou de Nouvelle Démocratie s’interrogent les créanciers de la Grèce, quand ils ne sont pas happés par d’autres urgences, à la lecture des sondages qui donnent les deux formations coude à coude lors des élections législatives du 20 septembre prochain ? Les Grecs se posent la même question, déçus par le résultat du pari impossible dont Syriza a été le porteur, mais c’est eux qui vont choisir.

L'HUMANITÉ QUI LEUR FAIT DÉFAUT, par François Leclerc

Billet invité.

Devant le spectacle offert par « la marche de l’espoir » de plus d’un millier de réfugiés, le verrou mis en place par le gouvernement hongrois a sauté, la situation devenant intenable pour lui. Derrière un drapeau de l’Europe et brandissant des portraits d’Angela Merkel, ceux-ci avaient entamé hier en famille une longue marche de 175 kilomètres, quelques uns en chaise roulante, pour rejoindre la frontière au départ de Budapest où ils étaient bloqués, mais 123 bus affrétés par le gouvernement hongrois les y ont finalement conduits.

LA FRACTURE POLITIQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Se combinant avec la détérioration de la situation économique qui se poursuit, une profonde crise politique s’annonce en Grèce. Donné vainqueur des élections du 20 septembre prochain, Alexis Tsipras ne l’est plus à coup sûr, au fil des sondages qui voient le score de Syriza diminuer et même Nouvelle Démocratie le devancer marginalement. Sur le papier, une coalition entre les deux partis devient la seule solution gouvernementale envisageable, mais cette perspective a été réfutée par Alexis Tsipras et sa viabilité fait en tout état de cause problème.