La déconstruction de l’Europe ne semble pas pouvoir être freinée, par François Leclerc

Billet invité.

Pas à pas, la déconstruction de l’Europe s’engage dans un processus qui ne semble pas pouvoir être freiné, cristallisée dans l’immédiat par la mort clinique de Schengen et la menace que représente le referendum britannique, tandis que la crise politique s’approfondit ou apparait dans de nouveaux pays. Immanquablement, tout se combine et accroît la confusion.

FAUT-IL À NOUVEAU PARIER LE PIRE ? par François Leclerc

Billet invité.

David Cameron proche d’obtenir l’essentiel de ce qu’il voulait auprès d’autorités européennes qui reculent devant le risque d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (*), Matteo Renzi peut-il en espérer autant ne disposant pas du même levier ? Le premier engage un dernier tour de piste afin de rencontrer Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, le président du Conseil européen, le second se rend à Berlin pour discuter avec la chancelière, en précisant qu’il n’a pas son chapeau à la main.

L’EUROPE À UN POINT D’INFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

La bourse de Milan et la presse italienne ne s’y sont pas trompées, la BCE vient de sauver les banques italiennes qui filaient un très mauvais coton en débloquant la situation. Le mouvement de panique qui touchait les valeurs bancaires depuis le début de la semaine a pris fin, Matteo Renzi étant désormais en mesure d’affirmer que le système financier était « solide » en raison de la cuisine qui se mijote.

LES RÉFUGIES SUR LA SELLETTE, par François Leclerc

Billet invité.

A l’occasion de leur sommet de cette fin de semaine, les dirigeants européens veulent montrer qu’ils serrent les rangs et ne cafouillent plus, et pourtant ! À propos de l’épineux sujet des réfugiés, ils croient avoir trouvé la solution en mettant en avant la constitution d’un corps de gardes-frontières européen, afin de renforcer celles de Schengen. Mais l’affichage est trompeur, comme d’habitude, la politique devenue une profession de communicants.

LES FAUX-SEMBLANTS, par François Leclerc

Billet invité.

Schengen en péril, la construction européenne continue à se démantibuler. La BCE ne sera pas cette fois-ci le sauveur, comme elle l’a été pour l’euro, et les autorités européennes sont à nouveau placées devant leur irresponsabilité collective. Elles se révèlent incapable d’accueillir la vague de réfugiés et tentent piteusement de négocier avec le régime autocratique turc son endiguement avant qu’elle n’atteigne l’espace Schengen. Car, une fois celui-ci atteint, la tentative en cours de maitriser le flux en triant les « bons » et les « mauvais » réfugiés va vite se révéler insuffisante, renforçant la dynamique de fermeture … Lire la suite

LA GAUCHE AU POUVOIR À LISBONNE ! par François Leclerc

Billet invité.

À contre-cœur et n’ayant pratiquement pas d’autre solution, le président de la République portugaise s’est finalement résolu à confier au leader socialiste Antonio Costa la responsabilité de constituer un gouvernement. Sept longues semaines se sont écoulées depuis les élections qui ont donné aux partis de gauche la majorité à l’Assemblée nationale, un gouvernement de droite ayant entretemps chuté au bout de onze jours d’existence. Un échange de lettres dans la journée d’hier a permis au président de sauver la face sans gloire, Antonio Costa lui donnant à sa demande des assurances sur la conduite à venir du Bloc … Lire la suite

L’EXODE SOMBRE DANS L'HIVER ET TOMBE DANS L'OUBLI… par François Leclerc

Billet invité.

Par réaction en chaîne, la Macédoine et la Serbie ont suivi la Slovénie et fermé à leur tour leurs frontières aux réfugiés qui ne sont ni Afghans, ni Irakiens, ni Syriens : le risque est trop grand d’en hériter sur son territoire sans savoir qu’en faire. Par voie de conséquence, près de 2.000 d’entre eux – Algériens, Bangladeshis, Iraniens, Marocains, Pakistanais ou Somaliens – se sont retrouvés bloqués en Grèce et ont empêché dans un premier temps de progresser ceux qui étaient admis à emprunter la Route des Balkans. Le HCR a dénoncé ces restrictions qui créent … Lire la suite

LA DONNE À NOUVEAU RENOUVELÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Deux parties du même jeu sont en cours en Grèce et au Portugal. A Lisbonne, le président de la République prend tout son temps pour désigner celui qui sera en charge de constituer un nouveau gouvernement, manifestant sa mauvaise volonté, voire son refus de choisir le socialiste Antonio Costa, tandis que l’Eurogroupe s’apprête à débloquer au profit du gouvernement grec la première tranche de l’aide de deux milliards d’euros du 3ème plan de sauvetage et les dix milliards destinés à la recapitalisation des banques.