LA GRÈCE GOULOT D’ÉTRANGLEMENT DE L’EXODE, par François Leclerc

Billet invité.

Devenu goulot d’étranglement à la frontière avec la Macédoine, le village d’Idoméni est appelé à devenir pour la Grèce ce que Calais a été pour la France, mais en beaucoup plus grand. 7.000 réfugiés, dont de très nombreuses femmes et leurs enfants, campent déjà tant bien que mal dans des installations prévues pour 1.600 personnes, et 3.000 d’entre eux sont réduits à dormir dans les champs, tandis que par centaines ils continuent d’arriver, en taxi ou même à pied. En dépit des efforts des ONG, Il n’y a pas de nourriture pour tout le monde et les queues … Lire la suite

LA DÉSAGRÉGATION DE L’EUROPE A COMMENCÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Un plan « B » reposant sur le cantonnement des réfugiés en Grèce existe-t-il ou non ? Angela Merkel en a hier soir dénié l’existence à la télévision pour réaffirmer sa politique, mais d’après le Wall Street Journal de ce matin la Commission en aurait secrètement élaboré un de cet ordre. Quoi qu’il en soit, cela en prend pratiquement le chemin et les commentaires vont bon train sur le thème que la quasi fermeture de la frontière macédonienne arrange en réalité tout le monde (sauf les Grecs)!

LES GRECS ET LES RÉFUGIÉS PRIS AU PIÈGE, par François Leclerc

Billet invité.

Dès le mois prochain, 50.000 à 70.000 réfugiés pourraient être coincés en Grèce, a averti Yannis Mouzalas, le ministre grec chargé de la politique migratoire. Ils seraient déjà 22.000 selon lui, dont 6.500 faisant face à la frontière avec la Macédoine qui ne les laisse plus passer qu’au compte-gouttes pour ne pas avoir à dire que la frontière leur est fermée. En cela, elle applique les décisions des pays de la Route des Balkans organisée par le gouvernement autrichien, en contraction avec ses propres engagements européens précédents.

Réfugiés : REQUIEM POUR L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Quels mots trouver encore pour qualifier l’incommensurable désastre européen que représente l’absence de réponse humanitaire à l’exode des réfugiés de la guerre ? Ils manquent terriblement si l’on ne veut pas franchir les limites de la décence, comme les autorités européennes persistent à le faire. À ce rythme, ce n’est plus seulement Schengen qui va mourir, et le choix des mots va se restreindre entre désinvolture et incapacité, les deux n’étant pas incompatibles.

QU'EST-CE QU'ANGELA MERKEL VA POUVOIR SAUVER DE SA POLITIQUE ? par François Leclerc

Billet invité.

La fébrilité s’accroit avant la tenue du sommet européens des 18 et 19 février, qui sera précédé d’un mini-sommet sous les auspices d’Angela Merkel qui tente de sauver ce qu’elle peut de sa politique. Les négociations avec David Cameron mobiliseront l’attention, dans la perspective d’empêcher une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, mais la crise des réfugiés va également appeler des décisions, au moins sur le papier.