LA DEUTSCHE BANK, IL NE MANQUAIT PLUS QUE CELA ! par François Leclerc

Billet invité.

La Deutsche bank a connu hier une nouvelle journée noire, son action dévissant de 7%, la valeur de ses obligations hybrides (contingentes et convertibles) diminuant de 3% et le spread de ses CDS augmentant de 250 points. En dix-huit mois, son action a perdu les 2/3 de sa valeur. Après le gouvernement italien, c’est au tour de Berlin d’être aux prises avec sa crise bancaire, et d’être coincé entre un bail-in réglementaire aux conséquences imprévisibles ou inacceptables politiquement, et un bail-out circonvenant aux dispositions de l’Union bancaire tout aussi désastreux en période électorale.

LE PIRE N’EST PAS TOUJOURS SÛR, par François Leclerc

Billet invité.

Dans son rapport annuel, le FMI persiste et signe à propos de la Grèce : « Les objectifs actuels des autorités restent irréalistes, en conservant l’hypothèse que la Grèce atteindra et maintiendra des excédents primaires de 3,5% du PIB pendant plusieurs décennies malgré des taux de chômage à deux chiffres ». Pour ensuite réaffirmer que « un nouvel allègement de la dette est nécessaire pour qu’elle soit viable. »

AU LARGE DE NOS CÔTES, MANANTS ! par François Leclerc

Billet invité.

D’une manière ou d’une autre, les dirigeants européens vont être rattrapés par l’exode qui se poursuit malgré le verrouillage des frontières et les dangers de la traversée de la Méditerranée. La raison est simple à comprendre : les réfugiés n’ont pas le choix et fuient des situations insoutenables. Mais en attendant, les qualifier de migrants pour banaliser leur situation et justifier le sort qui leur est réservé est inqualifiable.

UNE BONNE OCCASION DE RATÉE EN GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

En dépit de la tentative du FMI d’amoindrir son recul en marquant spectaculairement sa différence, le ministre des finances allemand a pour l’essentiel remporté la première manche. D’ici à la fin de l’année, rien ne changera : la restructuration de la dette grecque restera à son point mort et le FMI maintiendra sa présence dans le dispositif, sans toutefois participer au financement du 3ème plan de sauvetage.

LES PIÈGES DANS LESQUELS ILS SE SONT FOURRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Que vont-ils encore nous inventer ? Pour contenir les réfugiés aux portes de l’Europe, les autorités européennes ont pactisé avec un autocrate et ne savent pas comment sortir du piège dans lequel elles se sont fourrées. Ce sont elles qui ont le plus à perdre et elles n’ont pas de plan B. Simultanément, les créanciers européens de la Grèce – sur qui la charge des réfugiés risque de retomber si le gouvernement turc en décide ainsi – continuent d’exiger de son gouvernement des performances économiques hors de portée, tandis que le FMI appuie où cela fait mal en … Lire la suite

EN RÉPONSE À L’EFFILOCHAGE EUROPÉEN, par François Leclerc

Billet invité.

Que faire quand on ne peut plus ni avancer ni reculer ? Tel est le dilemme qui paralyse une Commission sérieusement divisée, que naturellement elle résout en ne faisant rien ! Ce qui l’a conduite hier à repousser toute décision sur les situations budgétaires et fiscales espagnole et portugaise chancelantes, en attendant d’autres actes de bravoure. Comme l’a fait valoir le commissaire Pierre Moscovici, « ce n’est pas le moment adéquat, économiquement et politiquement ». Le sera-ce jamais ?