Le choeur des créanciers : "COURAGE, FUYONS !" par François Leclerc

Billet invité.

Alors qu’il reste encore et toujours à conclure, l’accord auxquels les Grecs et leurs créanciers devraient finir par aboutir est déjà caduc : son caractère politique l’emporte, son seul objectif étant d’éviter un défaut grec immédiat sur sa dette, mais il ne fait que sauver les apparences au plan financier. Que sera-t-il retenu de ces mois d’affrontement ? l’acharnement des plus hautes autorités ou la résistance opiniâtre des Grecs ? Si le gouvernement grec a lâché plus de lest qu’il ne le souhaitait, sa combativité a déjà trouvé sa récompense et il aura ouvert la voie.

BAS LES MASQUES !, par François Leclerc

Billet invité.

Que cherchent les créanciers de la Grèce, à nouveau engagés dans une sinistre comédie ? Non sans raison, Yanis Varoufakis les accuse dans la presse allemande de faire des négociations au finish une véritable guerre, après leur rejet sans autre forme de procès de nouvelles propositions grecques concédant notamment des augmentations douloureuses de la TVA. Le document issu de leur mini-sommet serait donc à prendre ou à laisser, leurs écrans de fumée dissipés, et le reste ne serait qu’habillage.

CE N’EST PAS TOUT DE REVENDIQUER LA FLEXIBILITÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Christine Lagarde avait utilisé le mot et Barack Obama l’a repris en appelant la Grèce et ses créanciers à faire preuve de flexibilité. Mais on la cherche toujours du côté de ces derniers. Le Wall Street Journal a confirmé que Jean-Claude Juncker avait proposé la semaine dernière au gouvernement grec de prolonger de neuf mois, jusqu’à mars 2016, l’actuel plan de sauvetage qui l’a déjà été à deux reprises, et de débloquer l’utilisation des 10,9 milliards d’euros inutilisés destinés aux banques afin qu’il dispose des ressources nécessaires pour faire face à ses échéances de remboursement. Mais c’était … Lire la suite

HISTOIRES DE MARTEAUX ET ENCLUMES, par François Leclerc

Billet invité.

La nouvelle filtre déjà depuis le G7 en Allemagne, où le sujet de la Grèce s’est immanquablement invité à l’ordre du jour : une nouvelle extension du second plan de sauvetage serait dans les limbes afin que celui-ci se poursuive au-delà du 30 juin et que le dernier versement, toujours en suspens, ne tombe pas aux oubliettes. Angela Merkel l’a traduit hier avec un grand classique : « nous sommes tous d’avis qu’il y a encore beaucoup de travail devant nous ».

Grèce : À SE DEMANDER QUI DÉSORMAIS MÈNE LE JEU ! par François Leclerc

Billet invité.

Comment Alexis Tsipras pourrait-il finalement avaliser le plan proposé par les plus hautes autorités, qu’il a qualifié « d’absurde » devant le Parlement grec en appelant le retirer ? Comment le FMI, qui porte la responsabilité de ses dispositions les plus inacceptables, pourrait-il accepter de les assouplir après que Christine Lagarde a déclaré avoir fait preuve avec ses partenaires d’une « flexibilité considérable » ?

DES REBONDISSEMENTS INÉVITABLES CÔTÉ HAUTES AUTORITÉS ! par François Leclerc

Billet invité.

Les plus hautes autorités ne peuvent plus de se cacher derrière de vagues formules afin d’exiger du gouvernement grec « plus de travail », en gracieuse référence à la paresse grecque dont ils ont cultivé la légende afin de masquer leurs exigences. Les documents des uns et des autres sont désormais sur la table, disponibles à qui veut les étudier et les comparer. Et, obtenu par Peter Spiegel du Financial Times, le gouvernement grec a produit un non paper – un document informel – qui détaille ses propositions de restructuration de la dette, sans attendre que les discussions … Lire la suite

Grèce : LES CRÉANCIERS S’ESSAYENT DANGEREUSEMENT AU BLUFF (avec un Post-Scriptum), par François Leclerc

Billet invité.

Les créanciers ont déjà « démontré une flexibilité considérable » a prétendu Christine Lagarde pour tout commentaire du jour, tandis que Michel Sapin, ministre socialiste français des finances, énonçait comme une évidence que « c’est à la partie grecque de dire ce sur quoi elle souhaite éventuellement bouger ». Ce sont décidément des champions du double langage…

ENCORE UN EFFORT, MESDAMES ET MESSIEURS LES CRÉANCIERS ! (avec un Post-Scriptum) par François Leclerc

Billet invité.

Réalisme est le mot-clé de négociations qui ne pouvaient aboutir hier soir, comme d’ailleurs annoncé à l’avance par Jeroen Dijsselbloem, le leader de l’Eurogroupe, qui avait de bonnes raisons de le prévoir. Avec des représentants du FMI et de la BCE, celui-ci encadrait Jean-Claude Juncker, qui a bien présenté une position de compromis, mais c’était celle à laquelle les créanciers étaient parvenus entre eux !

LES DIVISIONS DES CRÉANCIERS FONT OBSTACLE, par François Leclerc

Billet invité.

Sous la pression du FMI, qui exige du gouvernement grec des mesures propres à dégager un excédent budgétaire hors de portée mais permettant le remboursement de la dette grecque – comme s’il voulait faire une démonstration par l’absurde – les créanciers de la Grèce ont fini par dégager une position commune et élaborer hier un plan. Le gouvernement grec en avait fait autant la veille de son côté, mais les mesures prévues par les deux plans, dont les détails ne sont pas connus, ne concordent pas. On croit seulement savoir que, côté créancier, il aurait été admis le … Lire la suite

LA LEÇON DE CHOSES GRECQUE, par François Leclerc

Billet invité.

Quelle leçon de choses ! Qu’ils discutent de l’avenir de l’Europe ou qu’ils essayent de se dépêtrer de l’embrouille grecque dans laquelle ils se sont fourrés, les dirigeants européens se caricaturent eux-mêmes. Il a fallu réunir hier les plus hautes autorités du FMI, de la BCE, de la Commission européenne, de l’Allemagne et de la France pour aplanir leurs divergences – sans y parvenir totalement semble-t-il – car celles-ci devenaient le principal obstacle à un compromis avec le gouvernement grec, qui ne peut plus être retardé. Durant ces mois de négociations, ces dirigeants ont marqué des buts contre … Lire la suite