LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Il n’y a pas trente-six logiques à la crise grecque, et le FMI vient de le confirmer en conditionnant sa participation au nouveau plan de roulement de la dette du pays. Pour justifier son retrait, il fait valoir que la Grèce n’étant pas solvable, sa dette doit être restructurée et, pour adopter un point de vue publiquement balancé, que des efforts doivent être fait des deux côtés, créanciers et débiteur. La donne en ressort décidément injouable.

LA PORTE S'OUVRE, PROFITONS-EN ! par François Leclerc

Billet invité.

En s’installant à l’échelle européenne, le dernier stade de la crise politique est engagé. Au vu du désastre qu’elle représente, la Grèce a catalysé un débat qui part dans tous les sens. Il ne porte plus qu’accessoirement sur ce qui va advenir d’elle, mais sur le sort de l’Europe, au prétexte que son fonctionnement a été mis à mal et qu’il faut faire quelque chose, mais quoi ?

SOINS PALLIATIFS POUR UNE EUROPE EN FIN DE VIE, par François Leclerc

Billet invité.

La discipline fait la force des armées. C’est tout le sens des toutes nouvelles recommandations du Conseil des experts économiques allemands, qui bénéficient du statut de « sages », c’est-à-dire au-dessus de la mêlée. D’où l’importance de leur conclusion : un pays – « non coopératif en permanence » et incapable de faire face à ses dettes – doit quitter l’euro en dernier ressort. Nous n’en sommes plus à la suspension de quelques années proposée à la Grèce par Wolfgang Schäuble.

NE PAS ÊTRE EN RETARD D’UN MÉTRO… par François Leclerc

Billet invité.

Dans les propos tenus par Yanis Varoufakis à ses interlocuteurs de l’Official Monetary and Financial Institutions forum de Londres, les préparatifs d’un réseau alternatif de paiement interne à la Grèce ont le plus retenu l’attention en raison de leur caractère spectaculaire. Sa description des divergences au sein du camp des créanciers est pourtant autrement plus instructive et éclairante pour l’avenir des négociations qui viennent d’être à nouveau engagées.

GRÈCE ET EUROPE, UN MÊME DESTIN, par François Leclerc

Billet invité.

Le second round de l’affrontement entre la Grèce et ses créanciers promet d’être aussi dense que le premier. Le FMI introduit une variante avec le précédent en refusant d’entrée de jeu tout report de la discussion sur la dette, ce qui a contribué à un cafouillage de départ ne devant pas qu’à des questions présentées comme « logistiques ». Les chefs de mission de la BCE, de la Commission, du FMI et du Mécanisme européen de stabilité (MES) ne rejoindront leurs équipes que dans un deuxième temps cette semaine. Une centaine d’experts en tous genres seront présents à … Lire la suite

LEUR EUROPE AU BOUT DU CHEMIN, par François Leclerc

Billet invité.

La première réunion de finalisation du 3ème plan est annoncée se tenir aujourd’hui à Athènes : il n’y a pas de temps à perdre si, comme annoncé à Athènes et à Bruxelles, les négociations doivent être bouclées à temps pour qu’un premier transfert de fonds intervienne, permettant au gouvernement grec d’honorer son remboursement à la BCE du 20 août prochain. Dans le cas contraire, un nouveau crédit-relais devra être trouvé pour attendre leur conclusion et éviter un défaut de paiement. L’idée qui domine est de ne pas s’engager dans de nouvelles interminables négociations qui risqueraient de s’enliser et … Lire la suite

UNE RÉMISSION TOUTE PROVISOIRE, par François Leclerc

Billet invité.

À pas successifs, le gouvernement grec se rapproche du début des négociations du 3ème plan de sauvetage du pays. Le Parlement à adopté à deux reprises de nouvelles mesures conditionnant leur ouverture, les voix des partis d’opposition suppléant aux défections des députés de Syriza, celles-ci ayant légèrement diminué par rapport au scrutin précédent (35 non ou abstentions contre 39).

UN DÉBAT SUR L’EUROPE MINÉ PAR LA GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

La Grèce a révélé l’épuisement d’une Europe en bout de course. Non seulement en raison de son fonctionnement défectueux, comme on entend beaucoup dire, mais avant tout à cause de sa politique. La rigueur budgétaire devait permettre le désendettement et l’amélioration de la compétitivité entraîner le retour de la croissance, mais cela ne se concrétise toujours pas, les années passant.

GRANDE POLITIQUE ET PETITS CALCULS, par François Leclerc

Billet invité.

Parlant de Wolfgang Schäuble, Yanis Varoufakis déclarait, du temps où il le fréquentait assidûment lors des réunions de l’Eurogroupe, qu’il était le seul de ses interlocuteur à avoir « de la substance ». On ne peut pas en effet reprocher au ministre allemand des convictions pro-européennes affirmées pourvues d’une incontestable cohérence. A bien y regarder, c’est d’ailleurs à leur source que François Hollande vient de puiser ses propositions d’une avant-garde européenne, dans l’intention de ne pas perdre totalement la main.