Billet invité.
Otage depuis des mois des désaccords entre ses créanciers, le gouvernement grec n’a eu une fois encore pas d’autre ressource que de plier et de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Ni la reculade du FMI, Christine Lagarde ayant fait le déplacement pour l’appuyer, ni la tentative de compromis du gouvernement français, qui n’aura eu droit qu’à une mention dans le communiqué final, n’auront fait bouger les lignes. Le gouvernement allemand a une nouvelle fois imposé la sienne et refusé tout allégement concret de la dette du pays. Le reste n’est qu’habillage qualifié par Jeroen Dijsselbloem et Euclid Tsakalotos, le ministre grec des finances, de « grand pas en avant ». Vers le précipice ?
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