Les bonnes idées ne meurent pas, elles sommeillent quelquefois

Tout a commencé lorsque, en guise de régulation sur le thème « plus jamais ça », les régulateurs des deux côtés de l’Atlantique ont esquivé l’essentiel, c’est à dire la spéculation financière. Logiquement, la certitude s’en est suivie qu’une nouvelle crise allait immanquablement survenir, argument martelé afin que les banques centrales s’y préparent en se redonnant des marges de manœuvre. Nous en sommes là.

La révolte du peuple

par Christophe Hordé

Depuis 4 semaines, les gilets jaunes bloquent, manifestent et surtout discutent et revendiquent. De par mon activité, j’effectue de nombreux déplacements et j’ai pris le temps de discuter d’Est en Ouest avec les gilets jaunes. Contrairement à l’image que le gouvernement a essayé de diffuser ce ne sont pas des militants d’extrême droite et de la France insoumise, même s’il y a en a, très minoritaire. Ce sont des artisans, des ouvriers des abattoirs, des auto-entrepreneurs, des intérimaires, des jeunes, des vieux.

Macron accroché à son pari perdant

En s’engageant dans la voie de réformes répondant aux canons de beauté des autorités allemandes, le président français espérait obtenir en retour les moyens de favoriser la relance de l’économie européenne. Or elles ont adopté une autre ligne de défense, en faveur de leur propre économie, afin de ne pas être financièrement entraînées dans la crise des autres. La recette en est simple : elles pratiquent l’union et excluent la solidarité.