Les mots manquent pour qualifier les mobilisations d’hier. Il avait été souligné que ce vingtième vendredi de manifestations massives coïnciderait avec le 57ème anniversaire de l’Indépendance algérienne, et que cette date symbolique lui donnerait une dimension particulière. Au choix, ces manifestations ont donc mérité d’être qualifiées d’historiques ou de monstrueuses, ou bien des deux à la fois. Non seulement à Alger, mais également à Constantine, Oran, Tizi Ouzou, Bejaia, dans toutes les grandes wilayas et les moins grandes…
Pacifisme, ténacité et cohésion
Du nouveau à Alger
En Algérie le système joue l’usure du mouvement
La passe frontale algérienne
Le général Ahmed Gaïd Salah a, s’il en était encore besoin, fait la démonstration de sa force en faisant traduire devant une juridiction militaire Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président, et les deux ex patrons des tout-puissants services de renseignement. Il s’est appuyé sur un article du Code de la justice militaire ainsi que sur le code pénal. Pour faire bonne mesure, Abdelhamid Melzi – l’ancien directeur général de la Résidence d’État du Club des pins et de Moretti depuis sa démission du mois dernier – a été présenté hier au parquet d’Alger après avoir été démis de fonctions … Lire la suite