Onze ans après, la seconde crise est engagée

Tout devrait se jouer dans les jours qui viennent. Avec la décision de Donald Trump, après que Steve Mnuchin ait déclaré au sortir du G20-finances que les États-Unis n’avaient pas peur de la guerre commerciale, tout en ajoutant pour la forme que son pays ne la recherchait pas. Ainsi qu’avec d’autres décisions européennes sur la taxation des entreprises numériques géantes, et d’éventuelles mesures de rétorsions commerciales, les deux visant les États-Unis.

Le G20-finances : jeux de mots, jeux de vilains

Le G20-finances en cours est une exemplaire démonstration par l’absurde. L’unanimité s’y imposant, faute de déclencher on ne sait quoi de pire, les plus hautes autorités mondiales s’emploient depuis quelques jours à ciseler des périphrases pour ne pas utiliser les mots qui blessent. Seul Donald Trump s’est octroyé ce droit, mais il les réserve à sa consommation intérieure, c’est à dire à son électorat.