LA DONNE À NOUVEAU RENOUVELÉE, par François Leclerc

Billet invité.

Deux parties du même jeu sont en cours en Grèce et au Portugal. A Lisbonne, le président de la République prend tout son temps pour désigner celui qui sera en charge de constituer un nouveau gouvernement, manifestant sa mauvaise volonté, voire son refus de choisir le socialiste Antonio Costa, tandis que l’Eurogroupe s’apprête à débloquer au profit du gouvernement grec la première tranche de l’aide de deux milliards d’euros du 3ème plan de sauvetage et les dix milliards destinés à la recapitalisation des banques.

LA LOGIQUE DES POMPES SÉCURITAIRES, par François Leclerc

Billet invité.

François Hollande a pris hier en grandes pompes un virage sécuritaire qu’il justifie par l’état de guerre dans lequel la France se trouverait du fait des tueries selon lui. Les propos sont martiaux mais les mesures annoncées de portée relative, vu la nature du combat à mener. Qu’apporte en effet l’instauration de l’état d’urgence au combat pour contrer le fanatisme de Daech ? Quel peut être l’effet du rétablissement des contrôles aux frontières ?

LA THÉORIE DES BRANCHES MORTES, par François Leclerc

Billet invité.

Les ministres des finances en vacances, les hauts fonctionnaires de la Commission, de la BCE, du FMI et du MES sont à l’œuvre à Athènes, avec pour mission de donner l’apparence du réalisme à un plan qui en est totalement dépourvu. En précipitant les évènements, le gouvernement grec cherche à limiter l’ampleur de nouvelles concessions et s’efforce d’enlever ces nouvelles négociations d’ici la date butoir du 18 août, afin d’être en mesure de financer un remboursement de la BCE sans recourir à un nouveau crédit-relais.

UN DÉBAT SUR L’EUROPE MINÉ PAR LA GRÈCE, par François Leclerc

Billet invité.

La Grèce a révélé l’épuisement d’une Europe en bout de course. Non seulement en raison de son fonctionnement défectueux, comme on entend beaucoup dire, mais avant tout à cause de sa politique. La rigueur budgétaire devait permettre le désendettement et l’amélioration de la compétitivité entraîner le retour de la croissance, mais cela ne se concrétise toujours pas, les années passant.

GRANDE POLITIQUE ET PETITS CALCULS, par François Leclerc

Billet invité.

Parlant de Wolfgang Schäuble, Yanis Varoufakis déclarait, du temps où il le fréquentait assidûment lors des réunions de l’Eurogroupe, qu’il était le seul de ses interlocuteur à avoir « de la substance ». On ne peut pas en effet reprocher au ministre allemand des convictions pro-européennes affirmées pourvues d’une incontestable cohérence. A bien y regarder, c’est d’ailleurs à leur source que François Hollande vient de puiser ses propositions d’une avant-garde européenne, dans l’intention de ne pas perdre totalement la main.

SCHÄUBLE SAVONNE LA PLANCHE, par François Leclerc

Billet invité.

C’est à peine fini que cela recommence. Un pont financier permettant à la Grèce d’honorer ses échéances envers la BCE et ses arriérés envers le FMI, avant que le nouveau programme soit adopté, ne parvient pas à être dégagé entre les créanciers européens. L’Eurogroupe d’hier, qui y était consacré, a renvoyé la question pour étude à son groupe de travail, qui fait les fonds de tiroir…